Suite à la polémique qui entoure la présence de Jo-Wilfried Tsonga à Manille pour un tournoi-exhibition quelques jours seulement après sa blessure survenue en finale de Coupe Davis, son entraîneur, Nicolas Escudé, a pris la défense du Manceau.
Dans l’œil du cyclone suite à sa participation à un tournoi-exhibition à Manille six jours seulement après son forfait en finale de Coupe Davis, Jo-Wilfried Tsonga a reçu le soutien de l’un de ses entraîneurs, Nicolas Escudé. « Il faut comparer ce qui est comparable. On ne va pas comparer une finale de Coupe Davis avec un tournoi d’exhibition où on passe 25 minutes sur le terrain, a-t-il lancé sur RMC. On ne parle pas de la même chose, c’est incomparable (…) Jo s’est blessé un mois et demi avant la finale de Coupe Davis. On essaie de traiter la blessure. Les choses vont à peu près dans le bon sens. Il retrouve un peu de compétition à Bercy. Et malheureusement, il fait une rechute à Bordeaux (lors du stage de préparation à la finale, ndlr) où il se fait infiltrer et ça ne tient pas pour le week-end. Après, il n’est pas en Inde pour de la compétition, pour gagner sa place dans le top 10 ou pour gagner un tournoi du Grand Chelem… Il est en Inde pour joueur un match d’exhibition. Point barre. »
« POUR MOI, C’EST UN FAUX PROCÈS »
Et Escudé de poursuivre. « Je ne vois pas en quoi c’est une maladresse. C’est juste son métier de jouer au tennis. Toute l’année, sur le circuit, beaucoup de joueurs peuvent être amenés à disputer des tournois blessés et personne n’en sait rien. Ou alors ils se blessent lors d’un tournoi et la semaine d’après, ils vont sur le tournoi suivant, et ainsi de suite. Là, on n’est pas dans ce cas de figure là. On n’a pas besoin d’être à 120% sur une exhibition pour tenir ses engagements et faire plaisir au public. Mais il y a quand même des examens qui ont été passés et des images qui ont été faites. S’il y a besoin de les afficher au grand public pour que les gens nous croient, mais où on va ? Pour moi, c’est un faux procès. Ça n’a pas lieu d’être. Le plus déçu de tous, c’était lui. C’était son rendez-vous. Cela fait un moment qu’il porte cette équipe à bout de bras. Il se retrouvait en finale face à une équipe de rêve, dans un stade extraordinaire à Lille et il a été le premier pénalisé. Entendre une polémique parce qu’il se retrouve sur le court pendant 25 minutes six jours après pour un match d’exhibition, il est où le problème ? »