Contraint à l’abandon lors de son 3e tour à Roland-Garros, Jo-Wilfried Tsonga est de retour sur le gazon de Wimbledon. Et le Manceau s’est livré dans un entretien accordé à L’Équipe...
On l’avait quitté en larmes lors de son 3e tour à Roland-Garros, contraint à l’abandon alors qu’il menait 5-2 face à Ernests Gulbis (27 ans, 61e mondial). Forfait également au tournoi ATP du Queen’s dans la foulée, Jo-Wilfried Tsonga sera de retour à partir de lundi sur le gazon de Wimbledon. Et alors que se profile le début du Grand Chelem londonien, le désormais n°12 mondial s’est livré dans les colonnes de L’Équipe ce dimanche, avec l’envie de « montrer le vrai Jo », pas « le Jo que l’on a vu sur le court ces dernières années. » « Je pense que je suis généreux, ouvert d’esprit et très emphatique. Après dans les défauts, j’ai beaucoup d’orgueil, parfois mal placé. Je peux avoir beaucoup de mauvaise foi, mais ça ne dure jamais très longtemps ! Je suis susceptible aussi », se livre ainsi le Manceau lorsqu’on lui demande quel est le vrai « Jo ».
« Je retiens que parfois, il faut savoir fermer sa bouche »
Car c’est de son image en France que semble le plus souffrir Tsonga, notamment depuis son forfait au milieu de la finale de Coupe Davis en 2014 face à la Suisse, suivie pourtant, quelques jours plus tard, de sa participation au tournoi d’exhibition de l’IPTL. Une polémique après laquelle le numéro deux français avait égratigné l’ancien capitaine Arnaud Clément et son partenaire Nicolas Mahut. « Évidemment, il y a des choses que je regrette parce que, malheureusement, tout n’est pas bon à dire. Je pensais qu’être honnête, c’était quelque chose de positif pour moi, mais là-dessus, je suis un peu voilé la face. (…) Je retiens que parfois, il faut savoir fermer sa bouche. Après je reste quelqu’un de spontané, je ne me changerai jamais », prévient le 12e joueur mondial, qui a déjà atteint les demi-finales de Wimbledon en 2011 et 2012.