Ce mardi, il a été révélé que Jannik Sinner, le numéro un mondial et grand favori de cette édition 2024 de l’US Open, a été contrôlé positif au clostebol, un stéroïde en mars dernier, mais que ce dernier avait été blanchi. Pour l’entraîneur français Patrick Mouratoglou, le timing de cette annonce est clairement choquant.
Jannik Sinner en plein trouble. Auteur d’une saison 2024 plus qu’aboutie, l’Italien a remporté l’Open d’Australie, et occupe actuellement la première place du classement ATP. Mais ce mardi, tout a basculé pour la star de 23 ans.
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— le10sport (@le10sport) August 22, 2024
Jannik Sinner testé positif à deux reprises en mars
En effet, l'Agence internationale de l'intégrité du tennis (ITIA) a révélé ce mardi qu’en mars dernier, Jannik Sinner avait été contrôlé positif au clostebol, un stéroïde anabolisant, et ce à deux reprises. L’instance expliquait également que l’Italien avait été blanchi par un tribunal indépendant. Cette annonce intervenant donc au tout début de l’US Open a fait l’effet d’un séisme dans le monde du tennis. Certains observateurs comme Patrick Mouratoglou n’ont d’ailleurs pas hésité à dénoncer ce timing au niveau de l’affaire.
« Cela n’a absolument aucun sens »
Par le biais d’un long post sur LinkedIn, l’entraîneur français s’est lâché sur cette affaire : « Quand j’ai entendu parler de la situation de Jannik Sinner mardi, j’ai été extrêmement choqué. Après ce que Simona Halep a dû subir, comment les choses auraient‐elles pu se passer autrement ? Pour un joueur, qui a été testé positif à un taux supérieur au minimum de la substance, l’ITIA a décidé de le mettre dans la presse et de le rendre public. Pour un autre joueur, ils ont gardé le secret. Pourquoi ? Cela n’a absolument aucun sens. Cela contribue à un manque de transparence et d’égalité de traitement. Qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, les cas devraient être traités de la même manière. Je pense que la manière dont l’ITIA a traité le cas de Jannik est la bonne, car tant que sa culpabilité ou son innocence n’auront pas été prouvées, je ne pense pas que l’affaire devrait être rendue publique. Car après tout, le mal est fait et il est très difficile de s’en remettre ».