Véritable attraction du Top 14, Posolo Tuilagi est en train de se faire une place au sein du XV de France en ce Tournoi des 6 Nations 2024. Patrick Arlettaz, qui l’a vu grandir à l’USAP ces dernières années et qui l’a retrouvé à Marcoussis, n’est pas surpris de son ascension fulgurante.
Avec les différentes blessures qui ont frappé le XV de France depuis le début de l’année 2024, Fabien Galthié a dû apporter des changements dans son groupe et a notamment décidé de lancer un tout jeune joueur de 198 ans… et de 149kg ! Il s’agit de Posolo Tuilagi, qui explose à l’USAP depuis un an et qui a découvert le très haut niveau international face à l’Irlande et à l’Écosse, lors des deux premières journées du Tournoi des 6 Nations.
« Il y a un an et demi il jouait en Crabos, Posolo »
Patrick Arlettaz connaît très bien le deuxième-ligne, puisque jusqu’à la saison dernière il était son entraîneur à l’USAP. « Il est surprenant, Posolo. Et en même temps quand on le connaît, il n’est pas surprenant » a confié le nouveau coach des lignes arrières du XV de France, en conférence de presse. « Il y a un an et demi il jouait en Crabos, Posolo. Il a fait les Crabos et très vite il a été surclassé en Espoirs. Je pense qu’il ne va plus m’écouter parce que quand il est passé des Crabos aux Espoirs, j’avais dit 'attention parce qu’il y a un gros passage entre les Crabos et les Espoirs'. Et puis finalement il a traversé ça de manière très naturelle. Et puis je l’ai pris avec moi en Top 14 et je lui ai dit: 'Attention, entre les Espoirs et le Top 14, la marche...' Et puis il l’a traversée comme ça ».
« C’est un garçon qui a la conscience de ce qu’il peut faire en sachant les efforts qu’il faut faire »
« Finalement, il n’a pas de bol parce qu’il m’a retrouvé ici et je lui ai dit la même chose. Parce que j’étais en position de pouvoir lui dire. Et puis il l’a traversée, il a donné satisfaction » a poursuivi Patrick Arlettaz. « C’est un garçon qui a la conscience de ce qu’il peut faire en sachant les efforts qu’il faut faire. Et sans le prendre par-dessus la jambe mais avec quand même cette assurance. Il traverse les choses comme ça sans se mettre plus de pression. En étant sûr qu’il a la capacité de pouvoir faire mais en étant certain, comme les grands joueurs, de tous les efforts qu’il doit faire chaque fois pour être au niveau ».