Christian Dullin, secrétaire général de la Fédération française de rugby, n’a pas été tendre envers Guy Novès.
Avec l’approche du début du Tournoi des Six Nations et l’intronisation de JacquesBrunel, les hautes instances du rugby tricolore veulent tourner la page Guy Novès. Pourtant, le licenciement controversé de l’ancien sélectionneur continue à faire les gros titres. Il aurait d’ailleurs récemment saisi les prud’hommes, pour contester les modalités de son limogeage et ne perd pas une occasion pour s’en prendre à BernardLaporte et à la FFR.
« Novès n’est pas malheureux, il ne le sera pas »
C’est loin d’être fini ! En effet, dans un entretien à paraître dans le Dauphiné Libéré ce dimanche, Christian Dullin en a remis une couche sur le licenciement de Guy Novès. « Le soir du Japon, j’ai pensé que Guy (Novès) allait démissionner. Non seulement il ne démissionne pas, mais en plus, il nous explique que ce n’est pas de sa faute. A aucun moment, il nous dit qu’il était responsable de quoi que ce soit » a expliqué le secrétaire général de la FFR. « La forme ? Quand on veut se séparer de quelqu’un, soit on lui dit qu’il est plus beau, le meilleur, qu’on va le garder, mais c’est une grande hypocrisie, soit, parce qu’il y a quand même 3 millions d’euros en jeu (le montant de ses indemnités de licenciement), on met fin à cette collaboration. Novès prend 40.000 euros par mois et de ce que nous disent nos avocats, à 40.000 euros par mois, on peut entamer une procédure de licenciement pour faute grave. La forme, la méthode… on n’est pas dans le monde des Bisounours. Guy Novès n’est pas malheureux, il ne le sera pas ».