Le courant ne semble pas vraiment passer entre la Fédération française de rugby et la Ligue nationale, concernant la mise en place des contrats fédéraux pour les internationaux.
C’est la première mesure évoquée par Bernard Laporte lors de prise de pouvoir. Le président de la Fédération française de rugby a fait de la mise en place de contrats fédéraux pour les internationaux une condition obligatoire pour l’évolution et la bonne santé du XV de France. Le principe est simple, les joueurs appelés à disputer les rencontres internationales seront sous contrat avec la FFR et pourront donc être ménagés, n’en déplaise aux clubs au sein desquels ils jouent.
« Dans les discours, tout le monde est d’accord, mais… »
Voilà près de trois mois que Bernard Laporte a été élu à la présidence de la Fédération française de rugby… mais rien ne semble avoir bougé sur la question des contrats fédéraux. Pire, la relation entre la FFR et la Ligue Nationale de Rugby est plus tendue que jamais. « Aujourd’hui, nous avons une opposition de principe et on ne comprend pas pourquoi. Dans les discours, tout le monde est d’accord pour donner la priorité à l’équipe de France mais dès qu’on veut faire évoluer le système, c’est non » a constaté Serge Simon, bras droit du président de la Fédération, d’après des propos rapportés par RMC. « C’est la même chose pour le financement de la formation et la limite de joueurs sélectionnables. C’est non, non et non. Cela ressemble effectivement à un dialogue de sourds. Mais nous sommes des gens optimistes et nous pensons que l’intelligence triomphera ».