Absent de la liste des 31 pour la Coupe du monde, Anthony Belleau règle ses comptes avec Jacques Brunel, coach du XV de France.
Anthony Belleau est tombé de haut lundi soir. Le demi d’ouverture du RCT ne s’envolera pas au Japon pour cette neuvième édition du Mondial. Une décision prise par Jacques Brunel, sélectionneur national, lors de l’annonce de sa liste des 31. Ce dernier s'était attiré les foudres de Mourad Boudjellal, et après le président de la formation varoise, au tour de l'international tricolore de s'en prendre à son entraîneur.
« De la colère. J’ai dit ce que j’avais à dire à Jacques Brunel »
« Forcément, j’étais déçu parce que cela venait après deux mois de travail très durs où on s’est tous envoyés. Ce n’était pas ce qu’on nous avait annoncé ni ce qui était prévu. C’était déjà de la frustration, là, c’était de la colère. Je n’entrerai pas dans les détails, mais j’ai dit ce que j’avais à dire à Jacques Brunel. J’essaie d’être honnête et, quand je ne suis pas content, je le fais savoir. Mais on ne sait jamais ce qui peut se passer, je peux être rappelé. Mais je lui ai fait part de mon mécontentement. Mais je suis à disposition ! Je suis là, malgré tout, pour défendre ma place. En cas de blessure ? S’il me rappelle, j’irai, mais ce ne sera pas par rapport à lui (Jacques Brunel) et aux décisionnaires, mais aux mecs avec qui j’ai travaillé. Je n’ai pas envie de les laisser tomber », affirme Anthony Belleau via L’Équipe.