Le 8 septembre prochain, le XV de France donnera le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby avec un choc face à la Nouvelle-Zélande. Premier gros rendez-vous donc pour les hommes de Fabien Galthié, qui se préparent déjà pour la bataille avec les All Blacks. Comment venir à bout de la Nouvelle-Zélande ? Le XV de France a visiblement déjà un plan en tête pour faire des différentes sur le terrain.
La grande échéance approche. Dans un peu moins de deux mois maintenant, la Coupe du monde de rugby se déroulera en France. Le groupe de Fabien Galthié, qui fait partie des favoris, sera donc très attendu devant son public. Et pour le XV de France, ça va d’ailleurs commencer fort avec un match d’ouverture au Stade de France contre la Nouvelle-Zélande.
XV de France : A peine arrivé, Haouas se fait clasher https://t.co/NrXvZEZ3n5 pic.twitter.com/swPX6YbPG1
— le10sport (@le10sport) July 12, 2023
« Nous sommes l'équipe qui a le jeu au pied le plus long »
Responsable de l’attaque du XV de France, Laurent Labit s’est prononcé sur ce futur choc face à la Nouvelle-Zélande. Rapporté par L’Equipe, il a alors souligné l’importance du jeu au pied des hommes de Fabien Galthié pour faire la différence contre les All Blacks : « Une de nos forces est d'arriver à tenir l'adversaire dans son camp grâce à notre longueur de jeu au pied. Sur le circuit mondial, nous sommes même l'équipe qui a le jeu au pied le plus long. Ça va forcément nous inciter à user de cette force contre eux, comme on l'avait fait il y a deux ans pour les laisser le plus possible dans leur camp. Après, on sait très bien que le ballon ne nous reviendra pas forcément au pied, comme ça peut être le cas avec d'autres équipes, car les Blacks n'hésitent pas à jouer depuis leurs 22 m. Il faudra donc d'abord défendre la première ligne avant de penser à réutiliser le ballon derrière ».
Le XV de France analyse la Nouvelle-Zélande
« On a notamment vu qu'ils avaient renforcé leur milieu de terrain avec le repositionnement de l'arrière Jordie Barrett au centre aux côtés de Rieko Ioane, ce qui est déjà une indication intéressante. Dans la lancée de leur Super Rugby, on a constaté aussi que les Néo-Zélandais étaient plus dans le rythme que les Argentins, et que quand ils jouaient en avançant comme cela a notamment été le cas en première période, ça devenait compliqué pour l'adversaire. On a retrouvé des systèmes qu'ils maîtrisent parfaitement sur les retours, beaucoup de jeu dans les fermés sur des recharges. Ils ont mis en grosse difficulté les Argentins sur leur positionnement en utilisant toute la largeur du terrain », a également expliqué Laurent Labit sur la Nouvelle-Zélande.