Rugby - Top 14 : Philippe Saint-André donne les clés pour la finale entre le RCT et Clermont !
Jean-Guillaume Daunizeau

Invité à s'exprimer sur la prochaine finale de Top 14, Philippe Saint-André se prononce ouvertement sur les forces du RCT et de Clermont.

C'est donc un nouveau rendez-vous entre le Rugby Club Toulonnais et Clermont ! Les deux équipes seront donc opposés ce dimanche soir pour le compte de la finale de Top 14. Les Auvergnats ont de mauvais souvenirs avec les Varois, dont deux finales perdues de Champions Cup. Dans un entretien accordé ce vendredi dans les colonnes de Midi-Olympique, Philippe Saint-André, ancien sélectionneur du XV de France, se confie sur les clés de cette rencontre tant attendue.

« La clé du match résidera dans le rythme et la vitesse d’exécution que l'ASM sera capable d'imposer »

« Pour moi, la clé du match résidera dans le rythme et la vitesse d’exécution que l'ASM sera capable d'imposer, à l'image de ce qu'ils ont réussi à mettre en place en demi-finale contre le Racing. Depuis que Cockerill a pris en charge le RCT, Toulon a enchaîné les victoires en revenant à un style très pragmatique, fait de combat, de discipline, d'efficacité en défense, en conquête dans l'occupation du terrain. Si les Clermontois se lancent dans un match de ''muerte'' et cherchent à prendre Toulon dans le combat, le RCT sera armé. D'ailleurs, toutes les équipes qui ont voulu engager le bras de fer avec Toulon l'ont perdu. Si Toulon a donné l'impression de céder, c'est lui qui s'est imposé sur la fin contre Castres ou La Rochelle. Ce n'est pas un hasard... La clé pour l'ASM sera de jouer sur la vitesse et la capacité de déplacement de ses joueurs. S'ils parviennent, comme contre le Racing, à imposer leur rythme, ils seront en confiance et en mesure de dicter le tempo de la partie. Si en revanche Toulon parvient à coller au score ou même à le prendre, ils auront l'expérience pour gérer leur avantage et faire douter Clermont. Car oui, le syndrome des finales manquées peut vite s'immiscer dans les esprits... », explique Philippe Saint-André.

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