Bernard Laporte, président sortant de la Fédération française de rugby, a lancé ce mercredi sa campagne.
Voilà près de quatre années que Bernard Laporte est président de la FFR. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne laisse pas indifférent. Certains estiment qu’il est l’homme parfait pour faire avancer le rugby français et mondial, puisqu’il est récemment devenu vice-président de World Rugby. D'autres pensent que Laporte est une personnalité beaucoup trop clivante pour rassembler autour de lui et pour justement créer cette passerelle fragile entre la Fédération et la Ligue nationale de rugby. C’est d’ailleurs ce que lui reproche son adversaire à la présidence, Florian Grill, ancien président de l’ACBB.
« Si je me représente, c'est également parce que je considère que mon travail n'est pas encore complètement abouti »
Ce mercredi, à Carqueiranne, Bernard Laporte s’est officiellement présenté comme candidat à sa propre succession, devant près de 200 personnes, dont Max Guazzini et Mourad Boudjellal. « J'attendais ce moment depuis des mois, et même plus précisément depuis quatre ans et la date de ma première élection : pour comprendre si les actions entreprises pour réformer et remettre le rugby français à sa place, avaient eu du sens à vos yeux » a déclaré Laporte, d’après Rugbyrama. « Si je me représente, c'est également parce que je considère que mon travail n'est pas encore complètement abouti, notamment sur le plan sportif : nous devons aller plus loin et plus haut pour le rugby masculin, pour lequel la Coupe du monde 2023 est un objectif, mais également chez les filles où nous devons être champions du monde en 2021 et au VII où je veux que l'on soit champions olympiques ».