La troisième journée de la Coupe d'Europe s'annonce comme celle de la débandade bleue. Après Perpignan et le Stade Français, le Stade Toulousain s'est également incliné, sur la pelouse de Cardiff.
Les matches se suivent et se ressemblent pour nos représentants bleus. Que ce soit au Munster pour Perpignan, à l'Ulster pour le Stade Français, ou pour Toulouse à Cardiff, chaque coup de sifflet final débouche sur la même chose : la défaite. Les clubs tricolores nourrissent pourtant de grandes ambitions dans la compétition, n'hésitant pas à ajouter quelques grandes stars étrangères à leurs effectifs pléthoriques. Comment souvent ces dernières années, notre Top 14 a pourtant un mal fou à s'exporter dans les pays britanniques. Les trois rencontres n'ont pas échappé à la règle. Pourtant, le champion en titre, l'USAP, dont on se doutait bien que la tâche ne serait pas simple face à un Munster souvent injouable devant son public, avait donné, malgré la défaite, le ton. Combativité, solidarité. Longtemps, les Catalans ont cru à l'exploit, ramenant le point du bonus défensif. Mais les deux Stade n'ont pu copier leur homologue avec deux parties bien tristounettes. Etonnant dès lors que l'Ulster n'est plus vraiment ce qu'il était il y a dix ans, quand il a remporté la Coupe d'Europe, alors que Cardiff, qui a certes sorti Toulouse l'an passé en quarts de finale, semblait à la portée des Toulousains. La revanche, dans une semaine, est donc l'occasion de remettre nos Bleus dans le sens de la marche. Si Clermont et Brive pouvaient prendre un peu d'avance, on ne serait pas contre.