L'ailier irlandais Keith Earls a assuré qu'il serait prêt à tricher samedi pour battre le XV de France lors de la 2e journée du Tournoi des 6 Nations afin de faire payer aux Bleus la main d'Henry.
Programmé à 17h30 au Stade de France samedi, le match entre la France et l'Irlande a déjà débuté. C'est l'ailier du XV du Trèfle Keith Earls qui a lancé les hostilités. En conférénce de presse, l'Irlandais a été très clair : « Après ce qui s'est passé en football, une victoire n'en serait que plus douce. Et si nous l'emportions en trichant, ce serait leur rendre la monnaie de leur pièce! » Au moins c'est clair. Il n'a semble-t-il pas digéré la non-qualification de son pays pour la Coupe du monde de football en Afrique du Sud.
Forcément, difficile de ne pas ressortir la polémique née il y a presque déjà presque trois mois après la fameuse main d'Henry qui envoyait les Bleus en Afrique du Sud. Autant dire que Keith Earls n'y a pas été de main morte... Des propos surprenants qui ne collent pas avec l'image dégagée par les rugbymens, qui font du fair play un principe de base. La contestation des décisions arbitrales n'existent quasiment pas. Même si les joueurs s'en mettent plein la gueule durant toute la partie, ils partagent généralement une bonne bière après le match. Et que dire de la haie d'honneur généralement dressée par les vaincus pour raccompagner les vainqueurs aux vestiaires. Keith Earls a-t-il oublié qu'il était rugbyman ?
De leur côté, les joueurs du XV de France ont plutôt botté en touche. « Ça fait partie du sport de haut niveau a commenté Clément Poitrenaud. Il y a en aura d'autres... » Idem pour Lionel Nallet. « J'ai été content que la France se qualifie. Les arbitres font des erreurs. C'est le sport. La seule chose qu'on retient, c'est que la France est qualifiée pour le Mondial. » Et à la question : Est-ce que les Irlandais s'en serviront comme un sujet de motivation supplémentaire ? , Lionel Nallet répond pragmatique : « Je ne pense pas. L'épisode est oublié et ils auront déjà assez de motivation comme ça! » C'était mal connaître Keith Earls... Autant dire que le "fighting spirit" irlandais risque d'être à son apogée samedi!