Grange, Fanara et Dalcin sur le flanc. Lizeroux dans le doute. Le succès de Tessa Worley à Âre tombe à pic pour redonner du baume au c'ur à deux mois des JO de Vancouver.
« Non, je ne veux pas me fixer des objectifs de ce genre car si ça ne marche pas, ce n'est pas trop top mentalement. Je vais donner le maximum à toutes les courses. Toute la saison coupe du monde qui se déroule avant les Jeux Olympiques va être hyper importante car ça va jouer pour notre qualification et au niveau confiance, pour arriver remontée à bloc pour les Jeux. » Dans cette interview accordée au site internet toutleski.com, Tessa Worley donnait la marche à suivre pour les prochains mois. Plus qu'un tableau de marche, ces bonnes paroles s'avèrent être aujourd'hui de véritables prémonitions. A deux mois des JO de Vancouver, la Française vient en effet de réaliser un exploit de tout premier ordre en dominant de la tête et des épaules le slalom géant d'Âre, laissant des miettes à ses redoutables adversaires Tina Maze et Kathrin Zettel, alors que Lindsay Vonn a tout simplement terminé le nez dans la poudreuse. L'exploit scandinave de Worley n'est cependant que la confirmation d'un talent précoce, révélé après une victoire de prestige à Aspen il y a un an. Douze mois de disette plus tard, celle qui avouait en Autriche être «quelqu'un qui n'abandonne jamais» a joit le geste à la parole. A l'heure où Jean-Baptiste Grange, Thomas Fanara et Pierre-Emmanuel Dalcin ont jeté l'éponge, et que Julien Lizeroux tarde à monter en régime, ce succès met donc du baume au c'ur bleu. En espérant ne pas devoir attendre une nouvelle année pour vibrer à nouveau?