Earvin Ngapeth s'est livré sur la pression autour de l'équipe de France avant les Mondiaux.
Du 9 au 30 septembre 2018, l’équipe de France de Volley sera obligatoirement attendue au tournant lors de la prochaine édition des Championnats du monde. Les hommes de LaurentTillie peuvent en effet valider leur ticket pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Invité par L’Équipe à s’exprimer sur la pression autour de la Team Yavbou, EarvinNgapeth estime que les Bleus doivent se servir des critiques.
« C’est une motivation supplémentaire »
« Une pression ? Je ne pense pas même si, entre nous, on en parle beaucoup. Pour moi, c'est une motivation supplémentaire. Si on veut arriver là où on a envie d'arriver, que le volley devienne une discipline majeure du sport français, il faut qu'on joue avec ça. Il y a un peu plus de quatre ans, on s'est donné comme objectif de faire monter notre sport. On est en train de réussir, on l'a bien fait avancer, mais il faut continuer, car l'Euro arrive en France dans deux ans. Il faut qu'on s'en serve. On le voit sur les réseaux sociaux et les sites. Avant, après un mauvais match, il n'y avait pas un commentaire. Aujourd'hui, on reçoit des messages de partout, positifs comme négatifs… Et il est exact que c'est plus compliqué pour ceux qui n'y sont pas habitués. Stéphen (Boyer, l'attaquant) avec lequel je suis en chambre, après le premier match perdu contre la Belgique (lors de l’Euro perdu 2-3), a reçu une pluie de critiques. Il a été meurtri. Mais c'est sa première année. Moi aussi, en 2010, quand j'ai commencé au Mondial, je scrutais le moindre avis. Cela fait partie de l'apprentissage, je lui ai dit. Quand on gagne, tout est beau, on est les meilleurs et quand on perd, on nous tombe dessus », assure EarvinNgapeth.