Marie-Claire Restoux est revenue sur sa démission de son poste de député suppléante de Patrick Balkany. La championne olympique va plus loin dans ses accusations d'harcèlement sexuel.
Fin mars 2010, Marie-Claire Restoux renonce à son poste de député suppléante de Patrick Balkany à l’Assemblée Nationale. La championne olympique évoque notamment des avances répétées de la part du maire de Levallois. Un an plus tard, les accusations de Restoux se font plus précises. Relancée sur la question par le contexte des affaires DSK et Georges Tron, l’ancienne championne du monde a évoqué son départ pour Mediapart.
Balkany : « Restoux est folle » Après avoir eu droit à des remarques comme « Oh, tu es jolie aujourd’hui », « Tu as de beaux yeux », Marie-Claire Restoux a dû faire face à des approches plus insistantes et dérangeantes : « De toute façon, un jour, tu finiras dans mon lit », lui aurait balancé Balkany. Ces remarques répétées indiqueraient un harcèlement sexuel de la part de Patrick Balkany. Invité à réagir par Mediapart, ce dernier a déclaré, par le biais de son attaché de presse, que « cela fait plusieurs années qu’il n’a pas vu Marie-Claire Restoux, qu’il n’a aucune envie de parler d’elle et qu’elle est complètement folle ». Stratégie de défense très élégante…