Entre Tony Parker et Laura Flessel, le comité olympique français a opté pour la championne olympique d’escrime. Pour trois raisons.
Flessel, symbole de l’olympisme Laura Flessel est l’un des symboles de l’olympisme en France. Double championne olympique, en 1996, avec des médailles d’or en individuel et par équipe, Flessel compte aussi à son palmarès deux médailles de bronze (2000, 2004) et une médaille d’argent (2004). Laura Flessel va disputer à Londres ses cinquième Jeux Olympiques consécutifs. De quoi lui l’offrir l’image d’une spécialiste des JO qui a forcément du plaire au comité olympique.
Tony Parker, symbole du sport business Tony Parker avait pour lui son immense popularité, que ce soit en France mais aussi à l’international, où Parker a un véritable rayonnement grâce à ses performances en NBA. Mais l’inconvénient de ces avantages, c’est que Tony Parker représente sans doute trop le sport business. Certainement trop bling-bling pour les membres du comité, Parker ne correspondait peut-être pas suffisamment à l’image de l’olympisme...
Flessel, l’atout féminin Deux femmes sur 21 portes-drapeaux dans l’histoire française de JO, cela faisait peu. La dernière en date était Marie-José Pérec, en 1996 à Atlanta. Depuis, Douillet, Richardson et Estanguet ont suivi. A l’heure où la parité est à la mode, le fait d’être une femme (et plutôt agréable à regarder) a sans aucun doute été un atout majeur pour Laura Flessel.