Avant de partir en stage avec l’équipe de France de handball en vue du Mondial 2013 qui débutera le 11 janvier, Claude Onesta a participé aux Etoiles du Sport en décembre dernier. Dans une interview accordée au Dauphiné Libéré, le sélectionneur des Experts, Toulousain d’origine, a avoué qu’il avait plus d’affinités avec les rugbymen que les handballeurs. « Moi, je dis toujours je suis un hasard du handball. J’ai commencé par jouer au rugby parce qu’à Toulouse, quand on est gamin, on ne joue pas à autre chose. Malheureusement, la section rugby de mon club n’était pas bien organisée. Il manquait toujours quelque chose. Un jour, des collègues m’ont dit : ‘ Viens avec nous au hand, c’est bien mieux ‘. Un prof de gym m’a convaincu et j’ai commencé à avancer, mais jamais je n’aurais imaginé faire carrière dans le hand. À un moment, j’ai failli bifurquer parce qu’à l’époque, il y avait quand même un peu d’argent dans le rugby. Les rugbymen, ils vous disaient toujours qu’ils jouaient pour rien mais ils n’étaient jamais démunis alors que nous, on ne touchait rien de rien. »
« Avec les entraîneurs de hand, on partage peu de choses »
Aujourd’hui sélectionneur de l’équipe de France de handball, Claude Onesta entretient des rapports uniquement professionnels avec les entraîneurs du championnat français : « J’ai continué à jouer au rugby, ne serait-ce qu’en fac. J’ai plus d’amis aujourd’hui dans le rugby que dans le hand. J’ai fait mes études avec Christian Lanta, je suis bien copain avec Lagisquet. Des gens avec qui je partage pleins des trucs et souvent des discussions beaucoup plus riches qu’avec les entraîneurs de hand. Même si avec Canayer et “Boule” (Gardent), il y a beaucoup d’estime et de respect, on partage peu de choses. Il y a une espèce de réserve ».