Niaque 2017 - Ravva : « On a besoin de niaque pour surmonter les épreuves difficiles »
La rédaction

Victoria Ravva est la marraine de la troisième édition des Rencontres de la Niaque organisées par Bpifrance ce 18 janvier, aux Docks de Paris. La légende du volley français, désormais dirigeante au RC Cannes, nous explique son engagement.

Vous êtes la marraine de l’événement, que représente ce rôle pour vous ?
J’étais très flattée d’avoir été choisie pour un tel événement. Aujourd’hui, je suis la présidente du club d’entreprise au RC Cannes, où j’étais joueuse (de 1995 à 2015). C’est super important pour moi de pouvoir participer à cet événement. Je trouve le concept génial. Surtout, cette année, où 40 clubs sportifs peuvent monter sur scène pour faire passer leur niaque et montrer aux entrepreneurs leur envie d’être accompagné dans leur quotidien. C’est super. Je sais à quel point de nombreux clubs sportifs galèrent à trouver des partenaires etc... Ce genre d’événements permet de réunir deux mondes qui sont pour moi très liés. À ce jour, aucun des deux ne peut marcher sans l’autre, ni le monde du sport, ni le monde des entreprises. Être la marraine de cet événement qui réussit à associer ces deux mondes est très important pour moi. L’idée est géniale et je les suis à fond.

Qu’est-ce que la niaque pour vous ?
La niaque pour moi, c’est le début d’une victoire. C’est la devise que j’ai portée tout au long de ma carrière. Quand on se lève le matin avec ce mot-là, on ne peut pas perdre. Je pense que j’ai eu la niaque à la naissance. En tous les cas, je l’ai aussi travaillé avec mon équipe. La niaque, c’est une victoire, mais c’est aussi beaucoup de plaisir au quotidien. Il faut être passionné par ce que l’on fait et à partir de ce moment-là, on a envie d’avancer avec les équipes, les gens avec lesquels on travaille au quotidien. C’est ça aussi la niaque. Pour moi la niaque, c’est du plaisir et de la réussite qui vient ensuite.

« Quand on se lève le matin avec ce mot-là, on ne peut pas perdre »

À quel moment, dans votre carrière, la niaque a été le plus important ?
Lorsque j’ai eu des blessures très graves, j’ai pu les surmonter. Pas seulement moi, les sportifs de haut niveau traversent tous cette période-là. Je pense que cette niaque-là, si on ne l’a pas, on peut sombrer sans pouvoir se relever. En entreprise, c’est pareil. On parle beaucoup des entreprises qui ont réussi. Mais je pense que si on parle plus longtemps de leur parcours, on se rend compte que la réussite n’est peut-être pas venue tout de suite. Ils ont, peut-être, eu des passages à vide. C’est un peu comme dans le monde du sport. On a besoin de cette niaque pour surmonter les périodes difficiles.