Cette année 2011 aura été celle de l'attaquant français du Real Madrid, Karim Benzema. Après des débuts en demi-teinte, l'ancien Lyonnais a pris son véritable envol et s'est imposé sur le front de l'attaque madrilène comme sur celle de l'équipe de France. Un incontournable qui retient toutefois la dynamique collective, plutôt que sa réussite individuelle : « Durant cette campagne européenne, on a senti la naissance d' un groupe », a-t-il expliqué, au JDD.
Steve Jobs l'a marqué Sortant des sentiers battus de sa planète foot, Karim Benzema s'est laissé aller à une confidence plutôt étonnante. « La mort de Steve Jobs, le fondateur d'Apple, m'a marqué tout comme les faits incontournables de l'actualité, comme les révolutions arabes ou les catastrophes naturelles. J'utilise les produits de sa marque au quotidien. Son décès m'a donné l'occasion de m'intéresser à son parcours. J'ai été impressionné par tout ce qu'il avait accompli au cours de sa carrière ».
Le sida, le Japon et la crise Sébastien Loeb, octuple champion du monde des Rallyes, souligne : « les avancées dans la recherche contre le sida (…) J'ai lu que des scientifiques américains avaient réussi à mieux protéger des souris et que cela constituait un gros pas en avant ».
Teddy Riner, quintuple champion du monde de judo, se « trouvait en Corée du Sud au moment de la catastrophe de Fukushima (...) A distance, on sentait l'appréhension de nos familles. A cette occasion, j'ai pris conscience de la fragilité de ce monde. Même moi, pendant quelques jours, je me suis senti tout petit. »
Nikola Karabatic, champion du monde de handball, rend hommage à son papa disparu et se trouve « fasciné par l'accélération des événements. Un jour, tu apprends la mort de Ben Laden, une info considérable, balayée presque aussitôt par une chose aussi énorme : le tueur fou en Norvège ou la chute des dictateurs dans les pays arabes ».