Les grandes pleureuses du sport
La rédaction

Le sport, vecteur d'émotion, trimbale également son lot d'émotifs. Sans cesse en train de se plaindre, pleurer ou faire dans le drame, les pleureuses sont partout. Mais soyons gentil avec elles, on risquerait de les voir pigner.1- Fabrice Fiorèse Le bouc émissaire du football français se devait d'ouvrir le bal. Simulateur de talent, Fabrice Fiorèse a passé l'ensemble de sa carrière à se plaindre, sur et hors du terrain. Ses plongeons, ses choix de carrière et ses interminables complaintes ont fini par faire du traitre (PSG 2001-2004 ; OM 2004-2005), une victime en puissance. Un Caliméro des temps modernes qui manquent au football français. Ou pas.2- Richard Gasquet Avec son revers, difficile de se plaindre. Pourtant, le petit génie du tennis français n'arrête pas. A chaque tournoi, c'est la même chanson : une blessure ou une excuse bidon. Quand il n'a pas de fissure au coude, il souffre d'une ampoule à la main droite ou soigne une angine. Et quand son corps le laisse tranquille, son mental entre en scène et... patatra. Abandons, erreurs de jeunesse. Snif... (sans mauvais jeu de mot). Le roi Richard est en réalité la reine des mouchoirs.3- Brian Joubert Quand il n'a pas le cul par terre, après un triple-double (raté) piqué, Brian Joubert monte de temps à temps sur des podiums. Et là, c'est le drame. Le patineur français, submergé de bonheur, lâche régulièrement sa larmichette. Il faut dire que son entourage, et notamment sa maman, est omniprésent dans sa vie. Pas facile d'être un dur à cuire quand on n'a pas encore couper le cordon.4- Fabrizio Ravanelli Sociétaire emblématique de la comedia dell'arte, Fabrizio est entré dans la légende un soir de novembre 1997. Le Marseillais n'en était pas à son premier coup d'essai mais sa simulation dans la surface du Parc des Princes restera à jamais gravé dans les mémoires. Un auto croc-en-jambe de génie, qui en appellera bien d'autres par la suite. Chapeau, l'artiste !

5- Jérôme Rothen Sa patte gauche en a certes fait rêver plus d'un à Monaco (2002-2004), sa tête, elle, exaspère le reste du monde. Une tête... à claque ! Qui ne cesse de se plaindre depuis cinq ans. Pourquoi ? Parce qu'il n'est pas bon, tout simplement. Et au lieu de nous prouver le contraire, Rothen préfère l'ouvrir à coup d'excuses aussi faibles que ses prestations sous le maillot parisien. Au final, l'international français (!) a choisi d'exporter son malheur en Turquie. Destination Ankaragücü. A 31 ans, gageons que ce ne soit le dernier voyage pour la tête de turc du football français. A moins qu'il ne revienne 'chouiner' dans l'Hexagone... et nous joue un remake de la revanche d'une blonde. 6- Alizé Cornet Il fallait bien une fille au milieu de tous ces mâles, viriles mais fragiles. Et la pissouse de service, c'est Alizé Cornet. La joueuse de tennis française a la larme facile dès qu'un obstacle se pointe devant elle. Une faculté a pleurer dans les chaumières certainement dû à son âge (20 ans). Mais à ce point, la jeunesse n'explique pas tout. 7- Mathieu Valbuena Avec Mathieu, le football est un savoureux mélange de danse, de plongée et de 'aaiiee'. Tout le temps par terre... A croire que vivre près du sol lui a donné des envies d'y être en permanence. Dès qu'il voit un adverse à moins d'un mètre, le voilà déjà en l'air, à jouer les acrobates, victime d'attentat. Normal que personne n'en veuille en ce mercato hivernal. 8- Cristiano Ronaldo Le dernier tacle sur CR9 est l'oeuvre des Guignols (Canal+) : « Fracture de la crête pour le Madrilène...» Ça en dit long sur la starlette portugaise, pétrie de talent, mais sans cesse à rouspéter auprès des arbitres pour un supposé traitement de faveur musclé. On peut pas tout avoir, Christian. 9- Mehdi Baala A force de systématiquement chuter dans les grands rendez-vous, Mehdi Baala a eu le temps de travailler ses déceptions. Mais le looser de l'athlétisme français trouve parfois une petite place sur le podium, comme aux Jeux de Pékin (3e, après disqualification de Rachid Ramzi, pour dopage). Mais même dans la joie, Mehdi ne peut s'empêcher... de pleurer. 10- Mark Van Bommel Le boucher hollandais fait tâche au milieu de notre sensible brochette de pleureuses. Et pourtant. Une fois qu'il a découpé tout le monde au milieu du terrain, le Bavarois pleurniche constamment dès qu'un adverse ose poser le pied sur lui. Mauvais joueur va !