L'équipe de France de hand jouait sa dernière carte face à la Suède lors du Mondial en Chine. Bonne pioche pour les filles d'Olivier Krumbholz qui s'imposent (23-21) à l'expérience.
Olivier Krumbholz avait prévenu: «Les gros arrivent beaucoup trop tôt dans cette phase de poule». Si le sélectionneur français avait vu juste sur le début de compétition (défaites face au Brésil et au Danemark), il sera content d'avoir eu tort sur la rencontre désicive de cet après-midi. Le gros, en l'occurrence la Suède, a encore frappé face à une équipe de France juvénile pourtant pétrie de talent. La gardienne Cléopâtre Darleux, étincelante en matches de préparation, n'était que l'ombre d'elle-même en première période et les jeunes pousses tricolores ne parvenaient que trop rarement à trouver le chemin des filets. A la mi-temps, la Suède maîtrisait son sujet avec quatre buts d'avance à l'arrivée (9-13).
En deuxième période, coach Krumbholz mettait les joueuses d'expérience face à leurs responsabilités. Christine Vanparys-Torres, Marion Limal et Raphaëlle Tervel menaient toute la troupe vers une remontée fantastique. Avec une Amandine Leynaux retrouvée dans les buts, l'équipe de France passait devant son adversaires sur la fin de match, sans toutefois réussir à infliger un écart de trois buts qui leur aurait donné une chance supplémentaire de passer la phase de poule. Désormais, l'équation est simple. Pour atteindre les quarts de finale, les Bleues devront s'imposer contre le Congo, une formalité, mais surtout face à l'Allemagne. Le dernier match de poule sera donc décisif et l'expérience des cadres de l'équipe devrait, comme aujourd'hui, apporter beaucoup à cette sélection encore en manque de repère. Prochain rendez-vous: mercredi France-Congo à 16h45.