Andre Agassi nous a prouvé que le sport est parfois compatible avec l'imposture. Il ne faut pas toujours croire les champions.Voici notre classement des pires menteurs de l'histoire !
Andre Agassi : Double menteur. Le Kid de Las Vegas a perdu son statut de légende en avouant avoir consommé de la méthamphétamine, drogue provoquant l'euphorie, en 1997. La fourberie d'Agassi ne s'arrête pas là puisqu'il a aussi assuré que la tignasse qui le caractérisait au début des années 90 n'était qu'une perruque. Un mythe s'effrite.
Retrouvez la finale de Roland Garros en 1990 :
Marion Jones : Plus que le mensonge, la parjure. En octobre 2007, la sprinteuse américaine avoue devant la presse s'être dopée aux stéroïdes pendant les deux années ayant précédé les JO de Sydney en 2000. Elle est condamnée à six mois de prison ferme pour parjure. Ses pleurs bouleversent la terre entière.
Retrouvez Marion Jones à sa sortie de prison le 5 octobre 2007 :
Christophe Robert : Un sacré cachottier. Avec son compère Jorge Burruchaga, il brille dans l'affaire OM-VA pour avoir «levé le pied» contre une somme d'argent (250 000 francs, environ 38 000 euros) retrouvée enterrée dans le jardin d'une tante de Robert. Poursuivis pour corruption passive, les deux hommes sont condamnés à six mois avec sursis et 5000 francs d'amende chacun (environ 750 euros).
Richard Virenque : Sa marionnette fait toujours partie de la crème des Guignols de l'info. Le coureur cycliste, dont l'équipe Festina est touchée par un scandale de dopage après l'arrestation du soigneur Willy Voet, nie les faits. Pris par l'émotion, il avoue finalement en octobre 2000 et écope d'un an de suspension.
Retrouvez la réaction de Richard Virenque :
Mathieu Bastareaud : Un grand gaillard mis KO par une table basse. Le trois-quarts centre du Stade Français, en tournée en Nouvelle-Zélande avec le XV de France, assurait pourtant avoir été roué de coups par «quatre ou cinq personnes» au petit matin. Le scandale devient alors une affaire d'état et personne, aujourd'hui, n'est capable de dire ce qui s'est réellement passé.
Retrouvez la colère de Mathieu Bastareaud :
Valentino Rossi : On connaissant Valentino Rossi farceur, on le découvre mauvais payeur. Il y a deux ans, le «Dottore» est rattrapé par le fisc pour avoir omis de déclarer 60 millions d'euros de 2000 à 2004. Le champion de moto, auteur d'un 9e sacre cette saison, avait transféré sa résidence en Grande-Bretagne en 2000 et n'aurait pas déclaré une bonne part de ses revenus tirés de ses activités en Italie, notamment ceux de la publicité et du parrainage.
Retrouvez les clowneries de Valentino Rossi :
Nelson Piquet Jr : Le plus mensonge de l'histoire de la F1. Le pilote Renault avoue avoir été contraint par sa hiérarchie de crasher sa monoplace lors du Grand Prix de Singapour 2008 afin de provoquer la sortie de la voiture de sécurité et favoriser la victoire de son coéquipier Fernando Alonso. Le plus grand mensonge de la planète F1, juste devant l'affaire d'espionnage de McLaren en 2007 et celui de Lewis Hamilton au GP d'Australie début 2009.
Retrouvez la parodie du Crashgate, façon Santa Barbara :
Eriberto : Son vrai nom est Luciano Orquera mais permettez-nous d'en douter. «Eriberto», ancien footballeur du Chievo Vérone brésilien, s'est fait pincer en 2002 pour avoir joué pendant six ans sous le faux nom Da Conceicao Silva Eriberto ! Pire, le Brésilien a même fait croire au monde entier qu'il avait 23 ans, alors qu'il en avait? 27 ! De vrais magiciens ces Brésiliens.
Raimondas Rumsas : En 2002, Edita, la femme du cycliste lituanien, est interpellée par les douanes italiennes pour le transport d'anabolisants, EPO, hormones de croissance et corticoïdes? Rumsas met tout sur le dos de sa belle-mère mais il est tout de même suspendu par la formation Lampre. En janvier 2006, il prend quatre mois de prison avec sursis.
Ben Johnson : Qui ne se souvient pas de sa ligne droite historique face à Carl Lewis aux JO de Séoul en 1988 ? En 9''79, le sprinteur canadien d'origine jamaïcaine devient champion olympique mais il est reconnu coupable de dopage au Stanozolol, stéroïde anabolisant. Sa course pour regagner une crédibilité sera également perdue puisqu'il est à nouveau reconnu positif à Montréal en 1993. L'IAAF le bannira à vie.
Retrouvez la finale du 100m des JO de Séoul :