Quand les sportifs vont sur le terrain politique, ou quand les politiques s'aventurent dans les milieux sportifs, généralement, la boulette n'est jamais très loin. Heureusement, Jean-François Lamour est là pour nous le rapeller.
La politique est un sport, certes. Mais aux dernières nouvelles, elle n'est pas au programme des prochains Jeux Olympiques. Pourtant, certains mériteraient de belles médailles d'or... Jean-François Lamour, ancien escrimeur, en a même décroché deux, aux JO de Los Angeles (1984) et de Séoul (1988). Reconverti dans la politique, il a pris des fonctions de Ministre des Sports (puis de la Jeunesse, des Sports et de la vie associative) sous la seconde présidence de Jacques Chirac (2002-2007). Une expérience qui ne le met toutefois pas à l'abri de petites... erreurs. Ce dernier vient en effet d'appuyer sur un mauvais bouton au vote d'un amendement, permettant à celui-ci d'être accepté à l'Assemblée Nationale. Tout un programme.
Sir Lamour n'est toutefois pas le seul à souligner les difficultés de passage d'un monde à l'autre. Actuellement en poste au Secrétariat d'Etat chargée des Sports, Rama Yade s'est illustrée dès le début de sa prise de fonction dans un discours qui restera, malheureusement, dans l'Histoire de la politique sportive, en confondant Jesse Owens et Tommie Smith. Avant elle, Bernard Laporte avait ouvert la voie dans son inoubliable officialisation de non-paternité de l'enfant de Rachida Dati.
Autant d'erreurs "techniques" qui nous projettent inévitablement vers la suivante. Et avec l'entrée en lice de David Douillet dans la catégorie des poids lourds de l'Assemblée, on a qu'une hâte, c'est de savoir quand, où et surtout comment il va déraper...