Entre le Lazio-Inter du week-end dernier qui a choqué Daniel Bravo, la piste Gerets qui est la plus pertinente pour remplacer Blanc pour Xavier Gravelaine, l'admiration de Denis Charvet pour le Racing et Pierre Menès vu par Jacques Péridon. Voici le meilleur des blogs.
Daniel Bravo: Peut-être que le gardien uruguayen de la Lazio, Muslera, ne comprend pas encore bien l'Italien, car il faisait des miracles. Puis vint le but logique de Samuel, bien esseulé, qui rendit tout le stade heureux, supporters de l'Inter et de la Lazio, unis dans une même allégresse. Avec une grande banderole déployée du coté laziali : « Oh nonnnnnnnn!! », comme pour mieux chambrer la Roma, obligée de se rendre à l'évidence. La deuxième période fut affligeante et très difficile à commenter. Je pense avoir battu mon record de temps de silence, laissant Christophe Josse, mon coéquipier, décrire la possession de balle intériste avec beaucoup de professionnalisme. Finalement, les hommes de Mourinho ont gagné 2-0 sans avoir à combattre. Xavier Gravelaine: Avec le départ probable de Laurent Blanc, les pistes s'accumulent pour le remplacer sur le banc des Girondins la saison prochaine. Et si je devais donner un nom, j'opterai sans hésiter pour Eric Gerets. C'est un choix qui se situerait dans la ligne de conduite des Girondins, avec un entraîneur charismatique. Et Gerets collerait à mon avis très bien aux ambitions bordelaises. Le seul problème, pour Gerets, serait de gérer un effectif profondément remanié. Chamakh, Gourcuff, Alou Diarra… les départs s'annoncent nombreux et les Girondins n'auront pas la possibilité, comme l'OM, de s'offrir une dizaine de recrues. L'arrivée de Gerets, néanmoins, pourrait convaincre certains de rester. Denis Charvet: Cette saison, le Racing a flambé dans le sillage de ses stars Sébastien Chabal, Lionel Nallet ou François Steyn qui ont tenu la baraque. Et les arrivées de Benjamin Fall et d'el fenomeno Juan Martin Hernandez vont faire sans nul doute du Racing l'attraction du prochain Top 14. De là à reléguer le Stade Francais dans son ombre ? Il n'y a qu'un pas... Mais on peut d'ores et déjà féliciter Pierre Berbizier qui a su tactiquement faire de son équipe une équipe à battre. Ou à abattre. Clermont est prévenu et devra sortir le grand jeu pour battre ces Parisiens qui n'auront rien a perdre. Jacques Péridon: L'homme qui n'hésite pas à tenir des propos diffamatoires sur les joueurs qu'il n'aime pas, Florent Malouda en tête. Mais qui s'insurge dès que son nom est évoqué par Le 10 Sport lequel précise simplement que le « poil à gratter du PAF » va prochainement être entendu dans l'affaire de mœurs et de l'équipe de France. J’ai bien compris que pour exister, il a besoin de cultiver son personnage populaire et sans langue de bois. Mais il s'est enfermé dans un système, de copinage notamment, qui l'empêche d'être crédible aujourd'hui. C'est dommage, nous avons besoin de gens incisifs, comme il peut l'être, parfois.