Entre Xavier Gravelaine qui craint de possibles incidents lors de PSG-Monaco, l'incompréhension de Jacques Péridon sur la prise de position de Platini, la vision positive du parcours lyonnais par Daniel Bravo et le duel France-Irlande par Jean-Pierre Garuet, voici le meilleur des blogs.
Xavier Gravelaine: « PSG-Monaco sera à coup sûr une bonne finale et un match assez enlevé. Avec un joli duel entre deux entraîneurs que j'apprécie beaucoup. Guy Lacombe a fait du bon boulot avec une équipe assez jeune, même si, à l'image de Rennes, c'est une formation irrégulière qui va terminer à une place décevante. Antoine Kombouaré, en cas de victoire, pourra lui dire qu'il a réussi sa première saison au club, même avec ce championnat compliqué. Un trophée, ce n'est tout de même pas rien. Cependant, cette saison restera gâchée par les incidents autour du club parisien, et pour cette finale, d'ailleurs, je les appréhende un peu. Très honnêtement, je crois que si des supporters s'affrontaient samedi soir, ce serait la mort du club. Le PSG ne s'en relèverait pas. Et pourtant, les dirigeants ont fait ce qu'il fallait pour être ferme. » Jacques Péridon: « Je ne veux pas croire à la théorie du complot, bien évidemment, mais je suis obligé de réagir aux propos de Michel Platini. Mais pourquoi a-t-il ressenti le besoin de l'ouvrir ? Le contexte ne pouvait être plus catastrophique pour les Bleus, Platoche trouve le moyen d'en remettre une couche... Je ne comprends pas ces motivations. Il s'en prend au sélectionneur, Raymond Domenech, mais n'a pas le courage d'attaquer les vrais responsables : la FFF. Qui a reconduit Domenech après 2008 ? La FFF. Qui fragilise l'équipe de France a coup d'opération de communication désastreuse ? La FFF. Mais jamais Michel Platini ne s'attaquera à la fédération... Il en a trop besoin pour être reconduit à la tête de son poste à l'UEFA. » Daniel Bravo: « Finalement, la seule chose positive, c'est qu'ils n'auront aucun regret et surtout pas à rougir. Leur parcours a été exceptionnel compte-tenu de leur potentiel, car ce Lyon-là est loin de valoir celui des Essien, Malouda et Juninho même s'ils ont réussi pour la première fois à aller en demi-finale de la C1. C'est un exploit énorme. Jean-Michel Aulas est le seul aujourd'hui à pouvoir prétendre à des ambitions en Europe avec un budget aussi limité. Il faut vite un grand stade à Lyon si on ne veut pas que l'écart se creuse encore davantage avec les grands d'Europe. » Jean-Pierre Garuet: « Je suis donc prêt et impatient de voir les demi-finales de la Coupe d'Europe qui pourraient se résumer en une sorte de France – Irlande. Les Irlandais ont mis sur pieds deux sélections régionales que l'on pourrait schématiser sommairement en disant que le Leinster est emmené par O'Driscoll et les lignes arrières et que le Munster est conduits par les avants d'O'Connell. En face, les Biarrots opposeront l'énergie d'une équipe aux structures loco-régionales qui a retrouvé un jeu conquérant avec le retour des tauliers Harinordoquy, Yachvili, Barcella et Traille. Pour les Toulousains, c'est peut-être l'année de l'exploit puisqu'ils sont présent sur les deux tableaux avec un effectifs toujours de qualité et un banc redoutable. »