Entre le vécu de Franck Mesnel, la gestion parfaite de Deschamps selon Daniel Bravo, le scandale lors de ASSE-PSG pour Jacques Péridon, et enfin la vision des affaires de moeurs de Xavier Gravelaine, retrouvez le meilleur des blogs.
Franck Mesnel: « C'est en effet en partageant de la complicité et des petits dangers de mômes bien élevés que l'on apprend à gérer le stress, capacité indispensable à rajouter à l'arsenal du futur joueur de haut niveau. L'instinct et le talent ne sont pas suffisants pour justifier d'une réussite en sport. Par exigence et parce que j'avais la trouille, je me suis mis au boulot et j'ai délaissé mes amis d'enfance, en oubliant même souvent le minimum amical d'un coup de fil, d'une présence à un mariage, ou d'une pensée. C'était juste une étape de vie pour réussir un truc. A les croiser de nouveau avec grand plaisir, je vous confirme que je ne me suis pas trompé sur la valeur de ces femmes et de ces hommes. » Daniel Bravo: « Aujourd'hui, après une carrière brillante et de l'expérience à revendre, il devient l'entraîneur que l'on soupçonnait. Il s'est construit un parcours solide à Monaco, à la Juve et désormais à l'OM, où il prend une dimension supplémentaire, car le contexte marseillais n'est pas facile. Les journalistes l'aiment bien, mais ils ne leur dit pas grand-chose. Il gère les conflits en interne et sa méthode marche. Je pense qu'il est très bon tactiquement et qu'il possède la personnalité forte de ceux qui ne sont pas là pour faire plaisir, mais pour réussir. Un premier titre depuis 17 ans, c'est merci Didier Deschamps ! » Jacques Péridon: « Ceux qui ont eu la tristesse d'assister au match entre l'AS Saint-Étienne et le Paris Saint-Germain, ou d'être comme moi devant leur poste de télévision, comprendrons mon invective et mon écœurement. Cette rencontre, et tous les acteurs qui ont pu y prendre part, ont proprement été scandaleux. Oui, scandaleux, et je pèse mes mots. Dès l'entame, on a senti que ce match était arrangé. Quelle tristesse d'en arriver là. Et qu'on ne vienne pas me dire le contraire ! Quand vous voyez les joueurs qui frappent systématiquement des 25 mètres, sans conviction, qui ne tentent aucune autre approche pendant 90 minutes. Je veux bien admettre que ces deux équipes soient limitées dans certains domaines, que ce manque d'inspiration soit l'expression de leur incompétence, mais là, c'est trop. » Xavier Gravelaine: « L'affaire de mœurs dévoilée dans la presse ces derniers jours, c'est le reflet du fonctionnement de l'époque. Aujourd'hui, on est rentré dans une époque ou on s'occupe plus du trash que de foot. Il faut dire que l'on en parle tellement qu'il faut trouver une histoire chaque semaine. C'est un problème de vie privée qui est arrivé et je trouve ça dommage que cela soit étalé partout. Pour Ribéry, cela pourrait être ennuyeux, car cela risque de le coincer pour un éventuel transfert. De toute façon, il est facile de taper sur les seules personnes médiatiques alors qu'il y a plein d'autres personnes concernées par cette affaire. Moi, je pars du principe que l'on doit juger les garçons sur son métier. » Retrouvez l'intégralité des chroniques de Franck Mesnel, Daniel Bravo, Jacques Péridon et Xavier Gravelaine dans le10SportHebdo à paraître demain.