De la bonne sortie de Kezman appréciée par Xavier Gravelaine aux critiques de Daniel Bravo dirigées vers la défense de Bordeaux contre Lyon en passant par l'amour que porte Jacques Péridon à Franck Ribéry et au respect de Jean-Pierre Garuet pour l'USAP, voici le meilleur des blogs de la semaine.
Daniel Bravo
«Face à Lyon, Girondins ont souvent souffert du manque d'automatismes et de coordination. Jouer le hors-jeu face à des joueurs rapides comme Lisandro, Bastos et Delgado était plus que risqué avec une charnière où Ciani n'est pas rassuré par son jeune coéquipier Sané. Chalmé a souffert physiquement et Trémoulinas devrait penser un peu plus à bien défendre qu'à attaquer. Bien sûr, Alou Diarra dans un tel match est indispensable. C'est lui la sentinelle, le premier rideau devant la défense. Sa puissance physique et son jeu de tête ont clairement fait défaut à Bordeaux, car Plasil est bon dans le jeu mais beaucoup moins présent dans la récupération du ballon. Collectivement, les joueurs de Laurent Blanc ont été solides, développant du jeu qui finissait souvent dans les couloirs pour un centre. Cette tactique n'est pas nouvelle pour eux, car Trémoulinas et Chalmé sont de bons centreurs».
Xavier Gravelaine : «Kezman fait à nouveau parler de lui»
«Et en bien. Le Parisien part de si loin, avec des dirigeants qui n'en voulaient pas, qu'il a bien le droit d'avoir un week-end de réussite. Il a suffisamment bourlingué et c'est bien qu'Antoine, alors que Paris n'est pas au top, ait su lui donner sa chance. Il a quand même quelques qualités, et il a mis pas mal de buts dans sa carrière. La solution, avec lui, c'est peut être de le faire jouer à huis-clos chaque semaine pour éviter les sifflets ! Antoine devrait y réfléchir... Avoir balancé d'entrée son salaire a suscité trop d'attente, alors que d'autres gagnent un petit peu moins que lui, ne mettent pas un pied devant l'autre, et personne n'en parle. Passer de Chelsea à la CFA, c'est difficile, et il a su avoir une force mentale pour s'accrocher. On ne lui a pas fait de cadeaux, il s'est accroché. La roue tourne, c'est bien».
Jacques Péridon : «J’aime toujours autant Ribéry»
J'avais dit ici à quel point sa blessure était une bonne nouvelle pour les Bleus et le match du Bayern contre Manchester m'a conforté dans cette opinion. Il a été merveilleux ! Quand on pense qu'il n'a pas joué depuis presque trois mois, le voir réussir un tel match, ça ouvre de belles perspectives pour l'équipe de France. Tous ceux qui n'ont pas beaucoup joué dans la saison vont arriver plein de jus et d'envie : Henry, Abidal, Gignac... Je suis sûr que l'équipe de France fera un beau parcours en Afrique du Sud en partie grâce à cette fraîcheur involontairement préservée. On en reparlera. Pour finir, je vais être gentil avec Valbuena. Non, non, vous ne rêvez pas ! Je pense toujours qu'il n'est qu'un bon joueur de championnat... à condition qu'il reste sur ses pieds. En finale de la Coupe de la Ligue, il avait laissé son bonnet de piscine et ses lunettes au vestiaire, du coup il a plus joué au foot qu'essayé de nager dans l'herbe, comme il en a l'habitude. Et il a fait la différence. C'est mon conseil, messieurs les footeux et entraîneurs : faites comme Puel, restez debout, ferme sur vos pieds, comme des combattants, vous verrez plus loin.
Jean-Pierre Garuet : «Sanchez le secret de Perpignan»
«Après le suspense du Stade de France, les agapes et la nuit parisienne j'ai craint pour nos héros un week-end laborieux et un régime diététique un peu sec. Pas du tout. Peu d'abstentions dans les tribunes et sur les terrains pour l'obtention des premiers rameaux de la qualification pour l'Usap, Castres et Clermont. Et un ballottage favorable pour Toulouse, Toulon et le Racing-Métro.
L'Usap, malgré « le vent marin », continue de briller face aux Parisiens du Stade Français hors sujet. Cette montée en puissance, j'ai le privilège d'en connaître une raison essentielle : c'est l'extraordinaire travail en mêlée sous la houlette de Didier Sanchez. Elle permet l'application d'un jeu en alternance où les Mermoz, Marty, Sid et Porical jaillissent comme des petits diables à la conquête de la terre promise».