Philippe Dintrans et ses souvenirs de Grand Chelem, Jacques Péridon et les événements autour du PSG, Xavier Gravelaine, sur l'affaire M'Bia et Daniel Bravo amoureux de Mourinho, retrouvez le meilleur des blogs de la semaine.
Philippe Dintrans: « Je vous en prie collègues du XV de France, que les Anglais ne nous sortent pas leur fameux « good game » à la fin du match... Après la récréation italienne, la dernière chose sérieuse est là. Le graal est à 80 minutes. Ne laissez pas passer cette occasion, si belle et si prometteuse. Je sais de quoi je parle pour avoir décroché le Grand Chelem dans un stade mythique, Twickenham, de surcroit. Je sens encore le grand Jean-Luc Joinel me sauter dessus et m'exprimer toute sa joie. Je me rappelle aussi d'un groupe qui avait bien fait son travail et n'avait pas faibli à la facilité de se cacher derrière l'arbitrage incohérent ce jour là du Gallois. Je me souviens enfin de la belle nuit passée à Londres, d'avoir comparé Twickenham à Wimbledon avec Patrice Dominguez et quelques pintes de bières. » Jacques Péridon: « Je connais l'ambiance des stades et ce que les mouvements de foule peuvent engendrer. A la différence des bons nombres de décideurs, j'ai gardé contact avec le terrain. Je n'ai pas de mot pour expliquer l'importance d'un tel drame mais je parviens tout de même à croire que ce fléau de la dérive des supporters est encore solvable. Je crois encore à la raison, au discours. J'espère un retour au calme et surtout un prise de conscience des gens qui ont pu commettre de telles horreurs. Ceux-là ne doivent pas dormir tranquille. On peut perdre tout contact avec la réalité pendant un laps de temps mais il y a toujours un retour à la raison. » Xavier Gravelaine: « La polémique qu'alimente Stéphane M'Bia commence à m'agacer. On a tous nos préférences sur le poste auquel on aimerait évoluer, mais il faut remettre les choses à sa place. Il joue pour la première année dans un grand club et beaucoup de joueurs aimeraient être à sa place. Pour rendre service à l'OM, pour un équilibre d'équipe que Deschamps cherche depuis 6 mois, il faut savoir se sacrifier. Être mécontent de son sort, on peut le dire une fois ou deux. Mais tous les quatre matins, c'est énervant. Et connaissant Didier, il peut toujours y aller... Il faudrait aussi qu'il se souvienne que ses prestations au milieu de terrain n'ont vraiment pas été mémorables. » Daniel Bravo: « L'année dernière, j'avais eu la joie de l'interviewer (José Mourinho, NDLR) pour Le 10 Sport, et il m'avait avoué que même s'il était très content de son groupe, il fallait le faire évoluer dans le futur. Il m'a expliqué qu'à ce moment-là, ses joueurs ne pouvaient pas soutenir pendant 90 minutes le rythme très élevé de la Ligue des Champions. Il fallait rajeunir les troupes. Aussitôt dit, aussitôt fait. Vieira n'est plus là, Ibrahimovic a été remplacé par Eto'o, Pandev et Sneijder. A l'époque, l'Inter ne pouvait faire la différence que si Ibrahimovic réalisait des miracles, mais aujourd'hui le danger est partout. Le jeu de l'Inter est beaucoup moins prévisible et les joueurs sont plus jeunes et plus rapides. »