Chaque semaine, nos journalistes et consultants s'expriment dans le10Sport Hebdo. Découvrez un extrait de chacun, avec Jacques Péridon, Xavier Gravelaine, Daniel Bravo et Philippe Dintrans.
Jacques Péridon: « Où sont-ils donc, les killers de la Ligue 1 ? Pas au PSG, en tout cas. Le weekend dernier a apporté une nouvelle démonstration du naufrage parisien. Avec Ludovic Giuly en triste capitaine de ce navire à la dérive. Son attitude est purement et simplement incorrecte envers les supporters du club de la capitale. Ce monsieur a expliqué sur Infosport qu’il n’y avait pas mort d’hommes avant le match à Nancy (0-0). Que lorsque le PSG joue bien, le PSG ne gagne pas. Et qu’il préfère mal jouer si ça lui permet de remporter des matches. M. Giuly, quand avez-vous vu le PSG bien jouer un match (entier) cette saison ? » Xavier Gravelaine: « Autre club où l'entraîneur va mal, Nantes. Jean-Marc Furlan est plus que jamais contesté. Il est vrai que les chiffres ne plaident pas en sa faveur. On peut évidemment débattre d’un remplacement mais le coach qui arriverait maintenant devrait s’armer de courage. Pour moi, la vraie question est : quel est l’organigramme du FC Nantes ? En changeant d’entraîneur, on a déjà joué la carte du choc psychologique. Il faudrait peut-être penser à regarder plus haut. En cette fin de saison, les Canaris doivent faire le dos rond. En juin, il sera temps de voir ce qui cloche. » Daniel Bravo: « On a retrouvé le Lyon des grands soirs, celui qui est capable de faire déjouer l’adversaire, qui se montre solide et bien en place pour aller chercher une victoire historique. Pas étonnant non plus de la part d’une formation qui évoluait avec Lisandro en pointe, Govou à droite et Delgado à gauche. Que des techniciens, de joueurs de ballons ! Qui plus est à leur place préférée. Trop souvent cette saison, Claude Puel a privilégié les muscles au talent. Contre le Real, il avait fait le bon choix. De toute facon, le volume de jeu, il l’a au milieu avec Toulalan et Makoun. La puissance physique, il l’a derrière avec une défense qui s’est montrée intraitable et dont la tâche a été facilitée par le manque d’inspiration des Madrilènes. » Philippe Dintrans: « Aujourd’hui, on y voit un peu plus clair dans cette équipe. La charnière a pris ses marques. Laissez-la en place, s’il vous plaît ! Il faut que le XV de France maintienne son niveau de jeu sur les trois dernières rencontres. Quand je regarde en arrière, le match au Stadium de Toulouse face à l’Afrique du Sud, celui contre l’Irlande, je vois les Bleus soulever le Graal. Mais attention, le Tournoi n’est pas une science exacte et bien souvent, le favori trébuche. Si on regarde toujours en arrière et qu’on fait un crochet par Marseille, aïe, aïe, aïe… Les All Blacks nous étaient passés dessus. Alors, méfiance. »