Depuis le début des playoffs, je trouve que l'intérieur des Celtics évolue sur une autre planète. Enorme d'un bout à l'autre du terrain, « Big Ticket » retrouve une nouvelle jeunesse, et ne semble plus avoir d'âge.
Il n'est pas le joueur le plus apprécié de la NBA et est souvent pointé du doigt pour ses coups bas et son « trash talking » plus que limite. Oui, KD aime jouer les durs et cultive cette image de Bad Boy même si il ne l'assume pas toujours quand ses adversaires veulent en découdre. Il m'a souvent irrité par son attitude, mais je dois l'admettre Kevin Garnett me bluff depuis le début des playoffs.
J'ai l'impression de revoir le leader des T'Wolves qu'il était et qui fut élu MVP en 2004. Un peu moins véloce certes, mais Garnett retrouve du poids en attaque, lui qui depuis son arrivée à Boston avait laissé les premières options offensives au taulier Paul Pierce et au shooter Ray Allen.
Mais la blessure de ce dernier, combinée à un physique pleinement retrouvé l'ont propulsé sur le devant de la scène et le bougre ne se fait pas prier pour prendre sa part du gâteau.
Avec 20,3 points et 11 rebonds par match depuis le début des playoffs, Garnett explose ses stats de saison régulière (15,8 pts/8,2 rbs). Mais si l'on veut mettre encore un peu plus de lumière sur les prestations de KG, je peux juste m'arrêter sur son début de série face à Philadelphie. 23,7 points et 12 rebonds sur les trois premières manches... je vous laisse faire la calcul par rapport à sa saison.
Une Garnett dépendance ?
Garnett fait du bien à son équipe en manque d'un véritable pivot. Garnett fait le sale boulot en défense et jouit d'une terrible adresse dans le périmètre à 5/6 mètres. Un vrai casse tête pour les coachs adverses.
Pour le début des demies finales de conférence, Garnett donne l'impression de monter encore en puissance. Malmenés par les jeunes loups des Sixers lors du match 1, il joue les supers héros avec 29 points et 11 rebonds pour une courte victoire (92-91). Rebelote en début de semaine, pour reprendre l'avantage du terrain à Philadelphie, ( 27pts/13rbs).
C'est presque mathématique, à chaque fois que Garnett marque plus de 20 points dans un match de playoffs, Boston s'impose. De là à avoir une Garnett dépendance, comme chez les Lakers avec Kobe ?
Cette semaine, Jacques Monclar se posait la question, comment ne pas aimer les Celtics ? Moi, je me demande comment j'ai pu ne plus aimer Kevin Garnett ?