JO 2012 : Les handballeurs provoquent la colère des journalistes
La rédaction

Les handballeurs français n’ont pas provoqué l’agitation que sur le plateau de l’équipe TV. Cet excès d’euphorie a fait jaser les réseaux sociaux.

Invités sur le plateau de l'Equipe TV après leur triomphe aux JO de Londres, les Handballeurs français se sont laissés emportés, en démontant littéralement les décors du plateau TV en plein direct. Les réactions de personnalités se sont multpliées sur Twitter donc celle de Pierre Menès, le consultant football de Canal + qui a inévitablement établi la comparaison avec les footballeurs :

Pour son ancien compère sur M6, Vincent Couëffé, même réaction. Il soupçonne même une certaine rancoeur des Bleus envers le quotidien :

Plus que le monde du foot, c'est l'ensemble du journalisme sportif qui fustige l'attitude des Bleus comme Matteu Maestracci journaliste à France Info et Christian Olliver de RTL :

Certains, en renvanche, plaisaitent comme Renaud Lavillenie, le double champion d'athlétisme :

L'Equipe très remonté contre les Bleus Gaëlle Millon, la journaliste qui présentait le direct, a peu goûté à la tournure des évènements. Elle n'est pas la seule, François Morinière, autre journaliste de l'Equipe ne décolère pas et parle de 30 000 euros de dégâts :

Le comportement du séléctionneur ne passe pas auprès de la direction de la chaîne : « Je pense que les limites ont été dépassées, notamment de la part de Claude Onesta Ils s'en seraient tenus à mettre le bazar, ce n'aurait pas été grave, on s'y attendait. Les joueurs sont arrivés pour mettre joyeusement le bordel dans l'émission, mais sans esprit agressif. En revanche, je suis très surpris du côté règlement de compte de Claude Onesta qui a été l'initiateur du démontage du truc »a déclaré lundi Benoît Pensivy, directeur de la rédaction de L'Equipe TV.

Les Bleus minimisent l'incident Nikola Karabatic s'en amuse : « On a fait des dégâts sur les sportifs, mais sinon rien de grave. On en profite, on fête juste ça. On se laisse un peu aller ». Problème, Benoït Pensivy parle de« préjudice financier ». Selon L'Equipe, Claude Onesta aurait dérapé en déclarant : « les collabos vont être tondus ». Et quel sort sera reservé à ses protégés ?

Par Adrien Verrecchia