Eliminée du 100m dos dimanche matin, Laure Manaudou a débuté ces Jeux Olympiques de Londres par une grande déception. A t-elle les moyens de s’en relever et de briller lors des prochaines épreuves qui l’attendent ? C’est notre sondage du jour.
OUI : Elle n’a pas de pression
Libérée de tout stress par sa présence aux Jeux, Laure Manaudou a toujours précisé avant le début de la compétition qu’il s’agissait d’une victoire pour elle de parcourir à Londres cet été. Un discours retrouvé dimanche dans les colonnes de L’Equipe : « Pour moi, l’objectif était de me qualifier une troisième fois avec des gens que j’aime. Le reste n’est que du bonus ». Elle devrait donc aborder les prochains rendez-vous sans appréhension particulière, ce qui pourrait devenir un atout majeur.
OUI : Son échec va la remotiver
Ce n’est un secret pour personne, Laure Manaudou aime la compétition et pourrait difficilement rester sur un tel échec. La nageuse tricolore, qui aura l’occasion de faire ses preuves à trois reprises dans les jours à venir (Relais quatre fois 100 quatre nages, 200m dos et relais quatre fois 200), ne souhaitera pas nourrir autant de déceptions qu’il y a quatre ans lors des Jeux de Pékin.
NON : Elle n’a plus le niveau
A 25 ans, Laure Manaudou se montre relativement réaliste sur le niveau qu’elle affiche depuis plusieurs années à a bien conscience qu’il lui sera bien difficile de côtoyer à nouveau les sommets durant ces jeux de Londres. Poussée dans l’ombre par son amie Camille Muffat, médaillée au 400m, l’ancienne protégée de Philippe Lucas aura bien du refaire surface dans les jours qui viennent.
NON : Elle est trop sensible
Privée de son compagnon Frédérick Bousquet et de ses proches à Londres, la Française aura bien du mal à tenir longtemps sans leur présence à ses côtés : « Je n’imagine pas passer trois semaines sans voir Fred et Manon (NDLR : sa fille). Le plus dur est de savoir que Fred reste à la maison [...] J’ai l’impression d’avoir plus besoin de lui que lui de moi », exprime Manaudou dimanche, toujours dans les colonnes de L’Equipe. Un discours relativement sensible, qui ne semble pas de paire avec celui d’une championne olympique.