Directeur des opérations du Toulon Saint-Cyr Var Handball, Thierry Oelker a profité de la 19e étape du Big Tour pour venir à la rencontre du savoir-faire français et d’un public, chaque jour plus nombreux. L’occasion, également, de faire le point sur la saison à venir.
Les équipes de Bpifrance ont retrouvé les charmes de La Londe les Maures. C’est dans cette commune située près de Hyères que le Big Tour 2020 avait tenu sa conférence de presse de lancement à la mi-juillet. Un moment riche, plein de sourires et de symboles. La cité azuréenne incarne en effet toutes les valeurs de proximité, d’ancrage et d’ambition de la banque publique d’investissement. Un mois après, le succès est total, avec plus de 12 millions de personnes sur le Big Tour, en présence physique et digitale. « On dit que le Big Tour, c’est la tournée du bonheur, explique Angelo Gopee, Directeur Général de Live Nation France. On a traversé des lieux incroyables et on arrive, aujourd’hui, dans un village incroyable. Une ville sublime, des gens merveilleux, bienveillants ». La recette du succès est aussi ici, dans ces ingrédients aussi simples que rares.
« C'est une industrie de main d'œuvre dont la quintessence repose sur l'éphémère »
Invité de cette 19e étape du Big Tour, Thierry Oelker, directeur des opérations du Toulon Saint-Cyr Var Handball, a pu participer à l’effervescence de la Londe les Maures. Interrogé par le10sport.com, il a aussi pu faire le point sur la saison qui arrive et qu’il prépare, avec toutes ces équipes : « Nous abordons cette saison différemment. Le virus est toujours là, nous mettons tout en œuvre pour protéger nos joueuses, et nous sommes un club de sport professionnel, dont le modèle économique repose en grande partie sur l'événement sportif. En plus de cela, la Ligue passe de 12 à 14 clubs en changeant de formule (disparition des play-offs). Nous avons également restructuré le secteur sportif avec l'arrivée de Laurent Puigsegur comme headcoach. Enfin, notre effectif professionnel a été remanié en profondeur avec 8 départs pour 6 arrivées. Nous sommes prudents mais déterminés. Tout le travail de structuration du club sur ces 5 dernières années, à tous les étages (administratif, commercial, marketing et sportif), nous permet d'envisager plus sereinement la suite. De toute façon, le sport c'est l'incertitude, la remise en question permanente, l'entrepreneurship, l'appréhension du risque. C'est une industrie de main d'œuvre dont la quintessence repose sur l'éphémère ». Une analyse pleine de justesse qui exprime l’immense défi qui attend le sport français en cette rentrée de septembre. Soutenus par le réseau de Bpifrance Excellence, les clubs apparaissent tous gorgés d’espoir, prêts à partir à la conquête des géants.