Cédric Sorhaindo s'épanche largement sur le brassard de capitaine de l'équipe de France de handball avant le deuxième tour de l'Euro 2018.
Après la retraite internationale de Thierry Omeyer, l’équipe de France de handball se retrouvait orpheline de son capitaine. Didier Dinart a donc confié le brassard à Cédric Sorhaindo en juin dernier. Le pivot de 33 ans, cadre du FC Barcelone, affiche une certaine fierté concernant ce rôle lors d’un entretien accordé dans les colonnes de L’Équipe ce vendredi.
« Un honneur, un privilège, une façon de remercier mon travail »
« Je n’ai jamais rêvé d’être capitaine. Maintenant, j’y vois comme un honneur, un privilège, une façon de remercier mon travail sur le temps passé en équipe de France. C’est aussi une responsabilité car le niveau d’exigence dans cette équipe est encore supérieur aujourd’hui. Pour moi, un bon capitaine est celui qui arrive à motiver, à prendre pour lui toute la pression négative pour protéger le groupe. En équipe de France, j’ai grandi au contact des anciens. L’idée est de transmettre ces valeurs qu'eux-mêmes nous avaient inculquées, de sensibiliser ceux qui arrivent, qu’ils aient dix-huit ou trente ans, au bon fonctionnement du groupe et de les aider. Car on peut être bon en club et pas forcément en sélection », avoue Cédric Sorhaindo.