Un an après avoir traversé l'Atlantique Nord sur un paddleboard, trois sauveteuses ont lancé leur nouveau projet au pied de la Tour Eiffel.
Il y un an, Stéphanie Geyer-Barneix, Alexandra Lux et Flora Manciet traversaient l’Atlantique Nord sur un paddleboard entre l’île du Cap Breton (Canada) et Capbreton (France). A la force des bras et en 54 jours, les trois rameuses réussissaient cet immense défi : «Le record à l’époque était de 300 km. L’arrivée a été une délivrance après 2 ans de préparation et une détermination mentale sans faille.»
Un an plus tard, les trois sauveteuses ont lancé lundi leur nouveau projet «2010, Cap sur l’Odyssée». A 11h30, sous le regard amusé des nombreux touristes, Stéphanie Geyer-Barneix, Alexandra Lux et Flora Manciet se sont jetées dans la Seine. Au pied de la Tour Eiffel, ces trois sauveteuses en mer, originaires de Capbreton dans les Landes, ont ramé sur leur planche de paddleboard pour un parcours insolite du Pont d'Iena au Pont de Grenelle. Le but : faire découvrir aux Parisiens le sauvetage en mer et leur discipline le paddleboard (planche utilisée par les sauveteurs en mer dans les zones de surfs).
Chaque lundi du 12 juillet au 23 août, les trois filles lancent une opération séduction en se déplaçant à travers le monde, planche sous le bras, pour vous faire partager des lieux insolites et entièrement vierges de toute rame en paddleboard. Le clip sera diffusé sur le web (www.capsurlodyssee.com). Un jeu-concours permettra aux internautes de gagner des lots s’ils devinent cet endroit du globe. Les rameuses iront à la rencontre des locaux et offriront leur paddleboard à l’organisme qui s’occupe de la sécurité des lieux en guise de développement pour le sauvetage côtier comme l’avaient fait les Australiens au début des années 90 en France.