Contrôlé positif à la DHEA, l'athlète américain LaShawn Merrit a expliqué qu'il prenait ces produits dans le but d'agrandir la taille de son sexe. Qui dit mieux ?
LaShawn Merrit a pour habitude d'être un mec sérieux. Un candidat crédible au podium des grands championnats. Vous avez notamment pu le découvrir aux Jeux Olympiques de Pékin (2008) et plus récemment aux mondiaux de Berlin, l'été dernier. L'Américain a décroché les deux titres majeurs sur 400 mètres, mettant fin à la suprématie de son compatriote Jérémy Wariner (triple champion olympique). Jusque-là, que du propre, pas de sortie de piste.
Enfin pas jusqu'à ce qu'on apprenne les trois contrôles positifs aux stéroïdes anabolisants. L'athlète américain aurait notamment pris de la DHEA. Triste, comme toujours. Mais déconcertant quand l'avocat de Merrit, Me Howard Jacobs (ancien comique reconvertit au barreau) a expliqué la présence des produits par « la prise d'un médicament en vente libre visant à augmenter la taille du pénis, qu'il a utilisé épisodiquement après la saison 2009 ».
D'ordinaire, ce sont les cyclistes qui dominent l'art des excuses bidons après s'être fait gauler. Exemples
- Raimondas Rumsas, lors du Tour de France 2002, a dû s'expliquer sur la présence de nombreux produits dans la voiture de sa femme. Le cycliste lituanien n'a pas hésité et mis tout sur le dos de sa pauvre belle-mère. Oui, l'arsenal pharmaceutique ne lui était pas destiné. Seringues et remèdes de cheval : pour belle-maman !
- Frank Vandenbroucke, toujours en 2002, se fait prendre chez lui avec du Clenbuterol. « C'est pour mon chien » explique le coureur belge... Le clébard a souvent mal aux bronches, c'est bien connu.
- Floyd Landis, en 2006. Contrôlé positif à... l'alcootest. Original. L'Américain raconte qu'avant de grimper les cols, il s'enfile deux bières et quelques godets de whisky. Pour se donner le moral ?