Au lendemain de son record du monde du saut à la perche à Donetsk (6,16m), Renaud Lavillenie est de retour en France. Très attendu, il peine encore à réaliser la portée de son exploit, comme il l’a confié au micro de RMC. « Ça fait à peine 24 heures que ça s’est passé. Je n’ai pas réellement eu le temps de tout réaliser. Je viens tout juste de poser les pieds en France. Après mes 6,08m il y a 15 jours, il a fallu que je rentre chez moi pour me rendre compte de l’ampleur. Là, je ne suis pas encore rentré chez moi donc ça va prendre un peu plus de temps (rires). Quand je vois le nombre de caméras, il n’y a qu’après les Jeux (2012) que j’en ai vu autant. C’est énorme (…) C’est assez irréel. Bubka, ce n’est pas un athlète lambda, donc c’est assez extraordinaire. En plus, j’ai eu des moments très forts avec lui, avant la compétition, pendant et après (…) Je ne vais pas m’arrêter, donc il n’y a pas de raison pour ne pas essayer de battre ce record. Après, il n’y a pas de date prévue. L’objectif, c’est de voir comment je vais pouvoir récupérer au niveau de mon pied. Ce n’est pas fini, j’ai 27 ans. L’avantage, c’est que j’ai encore du temps devant moi, j’ai encore de belles saisons à venir. »
Athlétisme - Lavillenie : « Ce n’est pas fini »