Malgré deux premiers jours d'essais très constructifs, Mattia Binotto refuse de s'enflammer de se placer Ferrari comme le favori pour 2022.
Et si la saison 2022 était enfin celle du grand retour de Ferrari sur le devant de la scène. La Scuderia, qui attend son premier titre pilote depuis le sacre de Kimi Räikkönen en 2007, semble avoir minutieusement préparé cette saison qui s'accompagne d'importants changements de réglementation. Et le résultat du travail de l'écurie italienne semble porter ses fruits puisque Charles Leclerc a signé le meilleur temps de la deuxième journée d'essais à Barcelone ce jeudi. Mercredi déjà la Ferrari semblait en verve et paraît également très fiable comme en témoignent les nombreux tours effectués par le Monégasque et son coéquipier Carlos Sainz. Malgré tout, Mattia Binotto refuse d'assumer le statut de favoris.
«Nous sommes toujours les outsiders et non les favoris»
« C’est toujours bien d’avoir une bonne constance en matière de roulage, car il faut apprendre à maîtriser ces nouvelles voitures. Lorsque vous faites beaucoup de tours, vous collectez certainement des données. Jusqu’à présent, je suis satisfait du fait que nous avons fait beaucoup de tours hier, et aujourd’hui aussi, ce qui est important. En ce qui concerne le rythme, il est très tôt pour juger. Ce que je peux voir, c’est que nous sommes tous très proches, ce qui était l’un des objectifs de la nouvelle réglementation. Dans l’ensemble, chez Ferrari, il était important pour nous de nous concentrer et de donner la priorité à 2022. Maintenant nous sommes en piste, nous essayons d’apprendre la voiture. Je suis très fier de cette équipe, les dernières années n’ont pas été faciles, nous nous sommes serrés les coudes et avons travaillé dur. Je pense que seuls les prochains mois - et non les prochains jours - nous diront comment nous en tirerons profit [de notre travail sur 2022]. Pour voir le plein potentiel des voitures, il faudra au moins quatre ou cinq courses, car il y a encore tellement de choses à apprendre, à adapter, à régler. Attendons de voir. Honnêtement, nous ne sommes pas l’équipe la plus forte. Nous sommes toujours les outsiders et non les favoris », assure le patron de Ferrari dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com.