Alors que l’accrochage au Brésil entre Sebastian Vettel et Charles Leclerc pourrait engendrer comme conséquence l’instauration de consignes chez Ferrari, le Monégasque estime qu’il n’est pas nécessaire d’en arriver là.
Durant le début de saison, Charles Leclerc a été victime de la hiérarchie chez Ferrari. Régulièrement plus rapide que Sebastian Vettel, le Monégasque a pourtant dû céder sa place à son coéquipier sur consignes de son écurie. Mais alors qu’ils ont été libres de se battre en course au Brésil pour la première fois de la saison, les deux pilotes Ferrari se sont accrochés et ont été contraints à l’abandon. Une situation qui pourrait bien pousser les décideurs de la Scuderia à réinstaurer des consignes. Mais Charles Leclerc pense que Ferrari n’ira pas jusque-là.
«Nous aurons toujours le droit de courir l’un contre l’autre»
« Nous aurons toujours le droit de courir l’un contre l’autre. Nous sommes évidemment deux pilotes très compétitifs, nous voulons tous les deux gagner, mais nous devons trouver le bon compromis. Et nous courons aussi pour la même équipe. Nous devons être moins agressifs l’un envers l’autre, nous laisser un peu plus d’espace pour que ce genre de choses n’arrive plus. Les conséquences ont été énormes au Brésil même si le contact a été très, très léger. C’est malheureux, mais cela ne doit plus arriver », confie le Monégasque dans des propos rapportés par Nextgen-Auto en marge du Grand Prix d’Abou Dhabi.