Formule 1 : Ce constat accablant sur Sebastian Vettel…
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Depuis son arrivée chez Ferrari, Sebastian Vettel est difficulté. Emanuele Pirro, ancien pilote, estime que l’Allemand ne s’amuse plus.

Longtemps en course pour le titre la saison dernière, Sebastian Vettel a finalement été devancé par Lewis Hamilton qui s’est octroyé un cinquième sacre. Et pourtant, la Ferrari semblait être la meilleure monoplace, mais le pilote allemand a payé très cher ses erreurs de pilotage. Et alors que cette saison semblait être la bonne pour Ferrari, qui a largement dominé les essais hivernaux, Mercedes a survolé les premiers Grands Prix de cette année. À tel point que les chances de titres sont d’ores et déjà quasiment nulles pour Sébastian Vettel. Ancien pilote, Emanuele Pirro, qui officie régulièrement en tant que commissaire pour la FIA, estime d’ailleurs que l’Allemand n’est pas heureux.

«En ce moment Vettel ne s’amuse pas»

« Il est arrivé chez Ferrari de la plus belle des manières, en gagnant la sympathie de beaucoup de fans, mais ensuite, doucement, ça s’est estompé. La saison dernière de Sebastian Vettel était à l’opposé de ce qu’il est. Nous devons voir s’il peut se retrouver, il mérite de finir sa carrière différemment. J’espère qu’il pourra trouver la sérénité dans un environnement aussi difficile que Ferrari. Il a besoin de faire les choses avec facilité. Quiconque fait du sport le fait avec passion et amusement. C’est essentiel, et c’est la différence entre aller plutôt bien et aller très bien, et en ce moment Vettel ne s’amuse pas. Les pilotes ne sont pas des super-héros. Dans le sens d’un athlète, ils le sont, mais pour le reste, ce sont des hommes avec leurs faiblesses. Peut-être que pour Vettel, l’environnement de Ferrari ne l’aide pas. Il en va de la responsabilité des dirigeants d’aider et d’encourager leurs pilotes », confie-t-il dans des propos rapportés par Nextgen-Auto.

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