Alain Prost approuve la décision de Mercedes de ne pas donner des consignes d’équipe et de laisser se battre Hamilton et Rosberg pour le titre, et compare la situation à son duel avec Ayrton Senna à la fin des années 80…
Alors que LewisHamilton et son NicoRosberg luttent pour le titre de champion du monde de Formule 1, Alain Prost s’est réjoui de la décision de TotoWolff, le directeur de l’écurie Mercedes, de ne pas ordonner de consignes d’équipes. Pour le « Professeur », c’est en effet essentiel de laisser les deux pilotes d’une même écurie se battre, surtout lorsqu’ils sont devant au classement mondial. Le quadruple champion du monde (1985, 86, 89 et 93) n’a pas hésité à comparer la situation des deux Flèches d’Argent à son propre duel face à AyrtonSenna au sein de l’écurie McLaren-Honda en 1988 et 1989.
« Tant qu’ils sont devant, il ne faut pas de consignes »
« Si à deux ou trois Grands Prix de la fin, Toto Wolff ordonne des consignes, il faudra l’accepter, mais ce serait dommage. J’aurais fait exactement la même chose. Dans une équipe, il y a toujours un des deux pilotes qui veut prendre le dessus. Selon moi, c’est entre eux que le problème doit se régler, comme je l’avais fait avec Ayrton Senna, même si nos rapports se sont détériorés par la suite. Mais tant qu’ils sont devant, il ne faut pas de consignes », a ainsi expliqué le « Professeur » dans les colonnes de L’Équipe.