Le troisième clasico aura laissé une atmosphère délétère à Madrid où des supporters du Real ont failli agresser un journaliste anglais. La cause, ils l'ont pris pour Stark, l'arbitre de la rencontre.
Tout le monde du football s'en léchait les babines. Quatre clasicos, quatre confrontations entre deux des meilleurs équipes du monde en moins d'un mois. Mais après le troisième, on souhaiterait presque que tout cela se termine. Insultes, mauvais gestes, mauvaises fois, tensions et maintenant presque agression envers celui que l'on prenait pour l'arbitre, Wolfgang Stark.
Andy Townsen, journaliste, pris pour Wolfgang Stark, arbitre du clasico
L'arbitre allemand a eu un rôle déterminant dans le troisième match en expulsant Pepe et Mourinho. Il fallait oser et maintenant c'est tout Madrid qui est à ses trousses. Ainsi, le Daily Mail révèle qu'un journaliste anglais, Andy Townsend qui travaillait pour une télévision britannique a bien failli se faire agresser par des supporters du Real. Ces derniers l'ont en effet confondu avec l'arbitre de la rencontre. Si la ressemblance n'est pas flagrante à première vue, c'est l'accréditation de l'UEFA qu'il portait autour du coup qui a induit en erreurs les madrilènes.
Le journaliste escorté aux toilettes par un garçon
Dans une interview accordée au Daily Mail, le journaliste explique la scène, qui s'est déroulée dans un restaurant de la capitale espagnole : " Quand je suis arrivé, je me suis fait huer. Je me suis levé pour aller aux toilettes et un garçon m'a escorté à ma place. Je ne savais pas pourquoi... Puis les gens sont venus vers moi, m'ont parlé en Espagnol avec beaucoup d'agressivité ".
Un homme criait à la mort de l'arbitre
Une situation qui aurait pu très mal se terminer comme l'explique le "sosie" : "Il y avait un homme qui me criait dessus à l'autre bout du restaurant. Il criait à la mort de l'arbitre ". Andy Townsend a alors compris qu'on le prenait pour l'homme en noir et leur a expliqué qu'il travaillait pour une télévision anglaise. En même temps, avec « l'exemple » que donnent joueurs et dirigeants, il ne fallait pas s'attendre à des poignées de main.