Hugo Lloris, indiscutable en équipe de France, bataille pour s’imposer comme un titulaire à Tottenham. En manque de temps de jeu, l’ancien portier de l’OL pourrait rebondir au Milan AC.
La situation de Hugo Lloris est paradoxale. L’ancien niçois avait des envies d’ailleurs, l’été dernier, après quatre saisons passées dans les cages de l’Olympique Lyonnais. En tout fin de mercato, le club rhodanien et son homologue anglais, Tottenham, s’étaient mis d’accord sur un transfert avoisinant les dix millions d’euros. Arrivé avec son statut de portier numéro un de l’équipe de France, Hugo n’imaginait rien d’autre qu’une place de titulaire. Problème, son coach, André Villas-Boas, maintient la confiance accordée jusqu’ici au vétéran américain, Brad Friedel.
Direction le Milan AC ? Pourtant, avec les Bleus, l’ancien gardien de l’OGC Nice reste indiscutable. Contre l’Espagne ou face à l’Italie, Lloris n’a montré aucun signe de faiblesse. Sa confiance ne s’est pas évaporée. Pour l’instant. Mais si cette situation délicate perdure, le capitaine tricolore, forcément, va perdre des sensations. Et pour ne pas lâcher sa place dans la sélection de Didier Deschamps, il doit donc trouver une solution. Qui pourrait lui faire traverser la manche, passer par l’hexagone et gravir les Alpes, pour rejoindre le Milan AC.
Abbiati contesté ? En effet, dans son édition du jour, la Gazzetta dello Sport évoque les velléités milanaises. Déjà, par le passé, la formation lombarde s’était montrée intéressée par le profil du gardien tricolore. S’il n’avait pas fait, jusqu’ici, d’offre concrète, le Milan AC pourrait passer à l’action très prochainement. En plus de la situation très précaire de Lloris qui pourrait faciliter un terrain d’entente, le club italien veut trouver un successeur à Christian Abbiati (35 ans), dont les performances sont de plus en plus décriées. Reste à savoir si les règlements autorisent Hugo à garder les cages d’un troisième club cette saison, après Lyon et Tottenham.
Et le règlement ? Il existe aujourd’hui deux sons de cloche. Dans son règlement sur les transferts, la FIFA précise qu’il est possible de jouer pour un troisième club, si et seulement si l’équipe joue dans un championnat où le calendrier est décalé, comme au Brésil ou en Russie. Mais un agent, interrogé par l’Equipe, affirmait cette semaine que la règle avait changé et que Lloris pouvait donc signer où il le souhaite. Une chose est sûre, il ne pourra pas participer à une compétition européenne, puisqu’il a joué en Ligue Europa avec les Spurs. Oui, l’avenir de Lloris est flou, à tous les niveaux.