Devenu entraîneur-joueur de Shanghai Shenhua, Nicolas Anelka fait à nouveau parler de lui. Avant l’arrivée de Jean Tigana en février, son président a même songé à faire venir Raymond Domenech comme entraîneur.
Raymond Domenech a fait rire tout son monde samedi dernier en chambrant sympathiquement Nicolas Anelka sur son compte Twitter, au lendemain de la première du Français en tant qu’entraîneur-joueur-capitaine de Shanghai Shenhua, marquée par une défaite face au modeste club de Tianjin Teda (0-1) : « Premiere defaite. Bon courage Nico. Tu vas decouvrir ce dur métier ». Trois jours plus tôt, le mercredi, l’ex-international tricolore, qui, rappelons-le, gagne 930 000 euros par mois en Chine, venait d'accepter à la surprise générale de prendre le place de Jean Tigana, lui qui, au fil de sa carrière, est souvent enté en conflit avec ses entraîneurs, et qu’on imaginait aux antipodes d’une telle reconversion .
Le président de Shanghai voulait Fernandez ou Domenech Mais l’aventure chinoise d’Anelka aurait pu prendre un autre virage tout aussi rocambolesque et hilarant. En janvier, après l’officialisation de son arrivée, Zhu Jun, le fantasque président de Shanghai Shenhua, aurait songé, dans un premier temps, à recruter d’autres techniciens que Jean Tigana, dont le salaire, cumulé à celui de son staff, était estimé à 3 millions d’euros. Parmi ceux-ci figuraient d’abord Luis Fernandez, puis un certain… Raymond Domenech, comme l’indique aujourd’hui L’Equipe. Deux entraîneurs qui, par le passé, que ce soit au PSG pour le premier, en équipe de France pour le second, ont connu une relation particulièrement compliquée avec l’enfant terrible du foot français.
Mais on était plus à un paradoxe près…