Nommé entraîneur de Shanghai Shenhua jeudi, Nicolas Anelka se livre enfin sur sa nouvelle fonction aujourd’hui dans le Journal du Dimanche. Et se moque, encore une fois, des Français.
Rien ni personne ne changera le très mystérieux et renfermé Nicolas Anelka. Même l’improbable triple casquette d’entraîneur-joueur-capitaine au Shanghai Shenhua qu’il porte depuis jeudi et sa nomination à la place de Jean Tigana. « J’étais parti loin de chez moi pour achever tranquillement ma carrière de joueur et faire en sorte qu’on m’oublie. C’est raté. J’ai cru comprendre que ma nomination faisait du bruit en France… Depuis quand les Français s’intéressent-ils au championnat chinois ? C’est marrant de voir à quel point ma vie les passionne, souligne avec ironie l’ancien attaquant du PSG aujourd’hui dans un entretien accordé au Journal du Dimanche. Ils me surprendront toujours. Même en Chine ils n’arrivent pas à m’oublier ! » Le ton est donné d'entrée.
Anelka : « Ils me surprendront toujours » Il faut dire qu’en France, peu d’observateurs imaginaient voir un jour Nicolas Anelka endosser le costume d’entraîneur, lui qui éprouve un dégoût prononcé pour le monde du foot. Lui non plus d’ailleurs. « Moi non plus, je ne m’y attendais pas, reconnaît l’attaquant français, qui occupera cette fonction au moins jusqu’à la fin de la saison. Ce n’était pas prévu au programme. Mais la vie réserve plein de surprises. Cette aventure de coach est inattendue et très belle, même si les résultats ne sont pas encore là. Je ne serai pas entraîneur toute ma vie mais j’attaque cette nouvelle expérience avec appétit. Je découvre. Je n’avais pas l’intention d’exercer ce métier. J’ai toujours dit que mon futur ne serait pas dans le foot. »