Ribery radieux Benzema lumineux Nasri invisible
La rédaction

Entre le Real Madrid, Manchester City et le Bayern Munich, les Français étaient légion. Si Karim Benzema et Franck Ribéry se sont montrés à leur avantage, Samir Nasri a été fantomatique.

Franck Ribéry (vainqueur de Manchester City 2-0 avec le Bayern Munich) :
Dans tous les bons coups. Cette fois-ci, il n’a pas offert de passe décisive mais c’est bien lui qui a amené l'ouverture du score de Gomez d’une frappe flottante repoussée par Hart et reprise à bout portant par Gomez (38e). Vrai moteur offensif de l’équipe bavaroise, Ribéry a également impressionné dans le repli défensif en décrochant à foison. Son entente avec Lahm, replacé à gauche depuis le début de la saison, a sauté aux yeux. En l’absence d’un Robben à 100%, le circuit préférentiel du Bayern penche clairement à gauche. Ça tombe bien car Ribéry a actuellement les épaules pour en être le leader technique.

Karim Benzema (vainqueur de l’Ajax 3-0 avec le Real Madrid) :
Karim Benzema est décidément un autre homme. Physiquement et mentalement. Auteur d’un début de match poussif, avec une énorme occasion gâchée et un manque de repères évident suite au replacement d’Ozil à droite (Kaka jouait en n°10), l’attaquant français n’a pas sombré et a redoublé d’efforts. Très présent au pressing, KB9 a délivré une passe décisive sur l’ouverture du score de Ronaldo. Peu après la pause, il a même marqué son but habituel sur un service de Kaka. Un match plein gonflé un peu plus par ce chiffre révélateur : Benzema a marqué 7 fois lors de ses 7 derniers matchs de C1. Seule ombre au tableau, il s'est blessé aux adducteurs.

Samir Nasri (défait par le Bayern Munich 0-2 avec Manchester City) :
Samir Nasri, positionné à gauche du 4-2-3-1 désormais habituel de Roberto Mancini, s’est montré très sage à l’image de ses trois dernières sorties. Revenant très bas pour organiser le jeu sans vouloir empiéter dans la zone d’Agüero, positionné en soutien de Dzeko, il a tenté de surnager dans le collectif mancunien mais de manière trop hasardeuse. Même quand il a eu l’occasion d’accélérer le jeu dans les temps forts, il l’a ralenti en jouant latéralement. Même quand Agüero a été replacé en pointe après la pause, il n’a pas profité de la présence du ratisseur De Jong un cran derrière lui. Prestation sans relief qui a d’ailleurs engendré des railleries sur Twitter. Son surnom du soir ? « Invisible man ». Pas la peine de traduire.