Real-Barça : l’enquête qui plombe les Madrilènes
La rédaction

Depuis de nombreuses années, le Barça privilégie la formation aux transferts quand le Real Madrid explose sa tirelire pratiquement chaque été. Et c’est la technique catalane qui prime ces dernières années...

Le Real Madrid contre le FC Barcelone, c’est avant tout une opposition de style. Le club de la capitale de l'Espagne contre la capitale catalane, qui revendique son indépendance. Bref, ils n’ont rien pour s’entendre. Et justement, même pour ce qui est du recrutement, c'est l'opposé entre les deux formations qui n’ont absolument pas la même vision des choses. Pour des résultats qui différent sensiblement depuis quelques années désormais.

19 titres à 7 pour le Barça C’est le quotidien catalan Sport qui a fait la comparaison des transferts entre les deux formations, depuis la saison 2003/2004. Sur cette période, le Barça a dépensé 579,4 millions d’euros pour recruter. Mais durant cette décennie, les Barcelonais ont conquis la bagatelle de 19 titres (dont notamment 3 Ligues des champions ou 5 Liga), soit 2 par saison. Sur la même période, c’est pratiquement un milliard d’euros qu’a dépensé le Real Madrid (893,8 millions), mais pour un résultat bien moindre, les Madrilènes remportant à peine 7 titres.

Dépenser moins pour rafler plus Le journal pro-Barça fait aussi le compte des départs de joueurs des deux formations sur les 9 dernières années, expliquant qu’avec les ventes, les Blaugrana n’ont perdus « que » 341,5 millions d’euros. Un chiffre presque deux fois plus important pour la Maison Blanche (577,35M€). Mourinho, qui n’a pas encore acheté de joueur cette saison (les négociations pour Modric étant rompues), devra trouver la solution pour briser l’hégémonie du Barça. Car ce n’est pas le simple titre de champion de l’an dernier qui fera oublier les 3 C1 soulevés par le grand rival en 5 ans. The Special One devra donc trouver autre chose que l’argent, qui ne semble pas faire le bonheur des Madrilènes. Peut-être devra t-il s’inspirer du Barça : dépenser moins pour remporter plus. 

Rémi dos Santos