PSG La soirée presque parfaite de Kombouaré
La rédaction

Au terme de la facile victoire du PSG face à Salzbourg (3-1), Antoine Kombouaré pouvait afficher un large sourire. Ses cadres ont assuré. Ses remplaçants ont rassuré.

Antoine Kombouaré assure ne pas avoir galvaudé la Ligue Europa la saison dernière. Cette saison, on veut bien le croire plus volontiers lorsqu’il aligne face à Salzbourg (3-1) Diego Lugano, Blaise Matuidi, Jérémy Ménez, Nenê et surtout Javier Pastore. A ces cadres, Kombouaré avait adjoint des joueurs qui doivent prouver comme Mevlut Erding ou encore Nicolas Douchez. Et tous les enseignements sont positifs.

Alors que le PSG somnolait en début de rencontre, l’entraîneur parisien a d’emblée été rassuré par Douchez. Mis sous pression, le gardien a repoussé un tir de Leonardo (4e) puis a sorti une tête de Maierhofer (12e). Son match était déjà réussi. Il l’a achevé par un duel remporté (84e).

PSG : l'éclair de génie de Bodmer

Autre remplaçant rassurant : Mevlut Erding. Si l’international turc a manqué une belle occasion du gauche après un service de Matuidi (17e), il a ensuite délivré une passe décisive. Sa disponibilité aurait mérité d’être récompensée par le but qui lui a échappé de peu sur un tir (64e).

PSG : Douchez est costaud

Mais les places seront chères à récupérer car les cadres ont assuré. Javier Pastore a réalisé deux slaloms époustouflants dans la surface autrichienne (39e) et son match ne saurait être terni par son gros raté en fin de match (93e). Jérémy Ménez a livré un match plus constant et a surtout provoqué un penalty sur un raid (35e) avant de marquer (67e). Sylvain Armand a fait une rentrée solide. Christophe Jallet a été sobre mais efficace à droite. Zoumana Camara a gagné un duel difficile dans sa surface (80e). Neeskens Kebano a affiché son peps en quelques minutes. Et pour finir Mathieu Bodmer a illuminé le Parc sur une splendide volée (44e).

Bref que du bonheur pour Kombouaré avec pour seuls bémols la relative discrétion de Nenê, certes buteur sur penalty (35e), il commence à être effacé par le talent de Pastore et Ménez. Et le but concédé sur un but sur coup-franc, Ceara étant dominé de la tête par Sekagya (87e). A peine quelques nuages dans le ciel bleu parisien…

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