Meilleur buteur de la Ligue 1 avec 13 buts, Moussa Sow éclate littéralement cette saison. Pour le 10 Sport, il explique les raisons de sa métamorphose.
Depuis le début de saison, les superlatifs et les jeux de mots à deux balles (cf. le titre de l’article) pleuvent quand il s’agit d’évoquer Moussa Sow. Transféré gratuitement à l’intersaison de Rennes à Lille, enfin installé dans la peau d’un titulaire, l’attaquant sénégalais explose au plus haut niveau. Il explose surtout les défenses adverses et son compteur buts. Avec 13 réalisations en 16 matchs, c’est devenu, depuis son son deuxième triplé de la saison, le week-end dernier face à Lorient (6-3), le meilleur buteur de la Ligue 1. Une cadence infernale qui le place sur le podium des meilleurs scoreurs européens derrière Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. Excusez du peu ! Mais comment Sow a-t-il pu passer du statut de joker à celui de révélation de la Ligue 1 ?
SA PREPARATION A TOUT CONDITIONNE« Je ne m’attendais pas à ça, confie l’intéressé. Mais mon adaptation rapide et mon bon début de saison, je les dois à ma bonne préparation estivale. Dès que j’ai signé à Lille, je voulais à tout prix m’adapter le plus rapidement possible. Pendant les vacances, je ne pensais qu’à ça. » Obnibulé par son intégration et sa soif de réussite, le néo-Lillois travaille d’arrache-pied et force un peu plus sa nature. « J’ai énormément bossé cet été. Sur le travail foncier, je me suis donné à fond, assure-t-il. Je m’investissais aussi à Rennes mais là, il fallait que je donne encore plus car j’arrivais dans un nouveau club. » Moussa Sow récupère aujourd’hui le fruit du travail qu’il a méticuleusement semé. Grâce à un état d’esprit conquérant, l’attaquant lillois a connu une adaptation ultra-rapide, à l’inverse des atermoiements de Gignac ou Rémy à l’OM. « Mes nouveaux coéquipiers sont venus vers moi dès le début et je les en remercie car c’est grâce à eux si je me suis intégré si vite, tient-t-il à souligner. C’est un bon groupe, ça rigole, il y a de la concurrence mais elle est saine. La confiance du coach a aussi été primordiale. »
Découvrez la suite dans le 10 Sport, ce jeudi dans vos kiosques
Ou dans notre journal en ligne, ici