OM Deschamps Le foot c’est pas la Playstation
La rédaction

Interrogé après le match contre Manchester United, Deschamps a paru satisfait du résultat, mais sans plus, visiblement agacé par les questions sur l'absence de buts.

Didier Deschamps, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille a répondu aux questions d'après-match de Ligue des Champions, visiblement agacé qu'on lui reproche de ne pas avoir assez attaqué alors que Manchester United n'a pas impressionné par son efficacité offensive.

Un grand respect pour l’adersaire
"Il ne faut pas occulter le fait qu’on a joué Manchester United, quart de finaliste de la Ligue des champions en 2010, éliminé par le finaliste, le Bayern Munich. En 2009, ils étaient finalistes, battus par Barcelone. Et il y a trois ans, ils étaient champions d’Europe. Où étions-nous pendant ces trois dernières années '" Pas fou le Dédé, il sait qu’avant tout il ne fallait as prendre de but face à un adversaire dangereux et redoutable en contre avec la paire Rooney-Nani : "Je suis conscient qu’on a été performant dans un domaine, en défense, pour ne pas laisser d’opportunité à cet adversaire, et moins en attaque."

Trop grand, peut-être ?
Seulement voilà, à trop respecter leur adversaire, dont la réputation en Ligue des Champions n’est plus à faire, les joueurs de l’OM en ont peut-être oublié de se montrer inquiétants. Vous avez été nombreux à nous faire partager votre ennui lors du match, mais Didier Deschamps se veut réaliste : "Ça, c’est le monde des Bisounours. C’est jouer à la Playstation. Le football de haut niveau, c’est autre chose. Si on joue une compétition, c’est pour aller le plus loin possible. Notre objectif, c’était d’être en huitièmes. Je ne vais pas dire aux joueurs « On y est, alors maintenant peu importe qu’on en prenne trois ou quatre, on ira visiter Manchester au match retour ». L’idée, c’est de jouer notre chance à fond !" Jouer sa chance à fond ce n’est peut-être pas de tout miser sur le match retour, surtout quand on sait que Manchester United est invaincu à domicile depuis le début de la saison en Premier League.

A sa décharge, on pourra arguer avec lui que "ça faisait quand même très longtemps qu’il n’y avait pas eu un 8e de finale au Stade Vélodrome (depuis 1993, ndlr)."